LES VOEUX DE LA VEILLE
Hubix-J.Felert | LES VOEUX DE LA VEILLE | Ajouté le 04/09/2007 à 22h41 |
Au bout de la corde qui pend traine ma pensée d'être oublié fouillé par la tendre féminité qui nie connaître le feu obscur demeure la raison imprécise des gestes qui restent en surface longtemps j'ai cherché à revenir à puiser ma force dans l'orgueil vouloir ainsi tenir à des mensonges quelle cruauté d'acerbes résolutions j'aurai pu encore tenir ta main qui glisserai trop habilement sur le velour de ma peau dorée sans ce serment vindicatif de rester calme entre les affres j'entends la mer s'éterniser aux confins des rêveries sidérales là où se cachent les âmes égarées au noroi de leur métamorphose pour à nouveau danser entre elles j'arriverai peut-être à sourire aux voeux de l'air reluisante dans un coeur aux lettres d'or dort une harpe aux cordes de chair j'aime serrer ton corps métabolique un papillon de papier d'étamines tu ris,tu mords et nait la source où je bois dans tes yeux lumineux à genoux au soleil pianotant je vois ton ombre précipice se faufiler entre les arbres d'acier écorchant la douceur de tes bras à la poudre qui étincelle la nuit je cours pour saisir ton ventre ouvert libéré dse secrets des blessures du vent et des parfums d'éternité tes cheveux des étoiles s'éfilochent et tombent dans un ruisseau triste là où tu tremblais sans cri devant un lac des rideaux perlent les oiseaux d'un futur viscéral d'une aventure à la saison plaintive entre la goutte évasive la sculpture cette volonté tenace cette vivante trace sur un mur contre ton dos transi des empreintes aux puits démesurés déracinée- aux baisers interdits j'aurai voulu-hier-naitre de toi. |
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