ICI L'HERBE EST PLUS ROUGE
Hubix-J.Felert | ICI L'HERBE EST PLUS ROUGE | Ajouté le 27/08/2007 à 23h19 |
Comme un lapin qui déraille sur une plaque d'égout-tente je cassais la dalle sulfatée sous laquelle gisait une étrange lumière claudicante. Après moults murmures vouvoyés j'esquivais d'une main agile quelques débris de pomme d'api qui dégoulinaient du plexis-glace de la rue du pont-levis du ciel arborescent cendré. Un dugong irradié le 08 août 1945 sur le chemin océanique menant de Sakhaline à Nagasaki tapotait de ses 85 doigts palmés au Festival de Cannes à Sucre,l'année suivante, faute d'avoir mal lavé,nettoyé, caressé du regard bionique le devant de la scène de ménage qui le ramenait au hasard. Sous la douche froidement j'étais abattu abasourdi par tant d'éloquence de ces dizaines de milliers de cacatoès caquetant sur la branche de l'arbre à calmer les esprits fugitifs à l'horizon de quelques méprises. J'apercevais Tiger Woods en shorty archibondé buvant un thé léger sous sa casquette duveteuse avec un accent à faire frémir les yeux conquis près des tees du soir qui s'annonçait soigneusement sur le rebord de ma tête ouverte. Ainsi le vent qui tournoyait dans le bocal de mes 20 ans se révélait être un aveugle qui broyait du noir en braillant des décasyllabes dans une langue morte-née. Sous la couche de terreau mes rêves punaisés au mauvais endroit moisissaient en partant de la gauche avec un regard sournois comme une cheminée disgrâcieuse. J'avais ouvert mon cadeau avec une certaine apréhension en versant de l'acide sur le sol où je me tenais par là en tenue d'Adam fatigué par d'obséquieuses promesses qui ne tenaient pas la route. Pour peu que ma peau se divise en un puzzle sans plaisanter au fur et à mesure du rayonnement sous-jacent de l'astre inquiétant globuleusement dans la vitrine qui servait de cachot aux amateurs d'OVNI. Le capuccino semblait couler entre mes dents qui refusaient de tenir leur printemps et dans un fou rire aux couleurs irisées je marchais le long des couloirs endormis qui véhiculaient un parfum vanillé ans pour autant être saisi. J'avais un voisin qui ressemblait comme deux gouttes d'eau sans nitrate à personne en particulier qui tapissait hasardeusement les murs d'une kitchenette louée de lés lugubres qui faisaient éternuer les mouches bleues qui pleuraient des torrents de fines larmes de dégoût. |
Ces poèmes attendent vos commentaires
© Indigene Poésie 2003-2019. Tous Droits Réservés.