A l'entrée de la ville
zorba | A l'entrée de la ville | Ajouté le 12/03/2007 à 17h57 |
Au début de mon exil, j'ai tout laissé A l'entrée de la ville, un vieillard, Qui était sur un rocher, le dos cassé Malgré sa faiblesse, il se voyait gaillard. Quel rôle jouait-il dans cette scène? Il surveillait les entrées et les sorties Un gardien ou un comptable obsène! Jamais,il n'a quitté ce rocher, jamais il n'est parti. Il se moquait aussi des plus jeunes, En son temps, c'était l'idéal, l'héroisme Il se prenait pour de Lorris ou Jean de meun Seul,il préférait l'érotisme ,forme d'EGOÏSME. De retour, après une decennie d'absence, Et à l'entrée de la ville, je l'ai trouvé, Le rocher en débris et lui toujours en relance C'est le supplice de l'existence ravivé. Je crois qu'il est la mort en personne, Sous ses yeux, des vies ont jailli, Au rendez-vous, quand la mort sonne, Mais, à son approche le coeur tressaillit. |
gorgy | RE: A l'entrée de la ville | Ajouté le 02/04/2007 à 19h14 |
Le chant de la mort dans l'atmosphère immuable de l'existence, assombri par la présence de ce vieillard figé à l'entrée de la ville. |
picasso | RE: A l'entrée de la ville | Ajouté le 04/04/2007 à 13h46 |
zorba! ta ville t'inspire la mort, tout est figé, inerte, sans vie. Plus grave encore, c'est au niveau des esprits que tout se joue et se déjoue. |
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