par amour
fantomas | par amour | Ajouté le 05/03/2007 à 11h17 |
Poupée, avec l'amour t'as pris la poudre d'escampette T'as désiré le coup d' foudre t'as dit bonjour à la tempête, Poupée, t'étais cette fille au pays des merveilles Tu lui as ouvert ton coeur plutôt que de t'ouvrir les veines, je sais T'as vu en lui que ce que seule toi pouvais comprendre T'étais petite, il était grand, il était tendre, Je sais, et puis pourquoi se justifier l'amour ne s'explique pas, Ni même le sang qu'on retrouvera chez toi... Poupée, t'as débarqué seule sur un quai de gare, Tu venais d'ici, de là-bas et t'allais nulle part Poupée, t'avais de grands yeux bleus mais cernés de noir C'était peut-être la raison de ton départ, qui sait ? Lui il a vu que t'étais frêle, que t'étais vraiment dans la merde Il t'a dis "T'es trop belle vient, je t'emmène poupée" A cet instant c'est devenu ton mentor Il avait tort les gens, l'espoir existe encore tu sais, Ton innocence lui a transpercé le coeur Tu étais son évidence, il était ton âme soeur, je sais Rien ni personne ne peut juger les gens qui s'aiment, Ni leurs désirs, ni même la folie qui les traînent, Poupée Elle était loin cette solitude dans le wagon Prison dorée, t'as pris perpette dans son lagon Poupée¨, chez lui c'était le paradis sur terre, T'as même retrouvé le sourire brûlé dans une petite cuillère... Poupée tu n' voulais pas laisser le temps te démolir T'avais retrouvé le sourire t'étais redevenue solide je sais Vous étiez deux enfants perdus à l'abandon Vous êtes devenus deux amoureux contre le monde, poupée Petite sirène tu nageais dans l'ambulance Déambulant parmi les gens, rêvant d'une vie beaucoup moins chiante Je sais, T'avais grandi avec lui et tu mourrais avec lui C'était le seul à t'avoir redonné la vie Poupée, ton visage avait retrouvé sa lumière Petite fille sage deviendra-t-elle une meurtrière, qui sait ? Pour ses beaux yeux plus rien n'était impossible C'était l'amour du vice, l'amour du risque Poupée, tous les matins il se levait aux aurores Il te disait "Ma fée, je m'en vais juste nous chercher de l'or, Tu sais. Le monde s'acharne à faire de nous des incapables, Regarde-moi, tu es ma femme, je ferai tout pour qu'on se barre"... Poupée, tu étais devenu sa seule héroïne Vous alliez vous en sortir, sans égoïsme, je sais L'un pour l'autre vous disiez adieu à l'enfer, Adieu aux rêves éphémères qui coulaient dans vos veines, Poupée |
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