Une dépouille
sorros | Une dépouille | Ajouté le 09/03/2007 à 14h55 |
J'entends une mémoire brûlée, A la voix d'un corbeau macabre, Sans cesse, il ne fait que râler, De retour au temps des sabres. De retour au temps des sultans, Le passé ne veut que s'imposer, Pour annoncer le danger latent, Mais futiles sont les discours du névrosé. Je vois la dépouille d'une vile créature, Inspirant aussi bien mort que mépris, Pour être porte-parole, elle dépose sa candidature Mais, au fait, elle n'a rien compris! La tirade prononcée, par coeur est apprise, A l'école, on nous l'enseigne bêtement, Mais, dans la vie, on se méprise, Acceptons cette réalité, honnêtement. |
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