Ne vois-tu pas?
Astrid A. | Ne vois-tu pas? | Ajouté le 29/04/2011 à 12h53 |
[Jeudi 21 Avril 2011] Ne vois tu pas ? Ne vois tu pas le temps qui guette Et qui au hasard nous jette Au pied de la croisette. Ne vois tu pas ? Ne vois tu pas le temps qui court Parmi les routes alentour Sans un seul saint détour. Ne vois tu pas ? Ne vois tu pas le temps qui happe Ton âme d’une seule frappe Au fond de cette trappe ? Ne vois tu pas ? Ne vois tu pas le temps qui las, Pleure l’ardeur de la foi Qui nullement flamboie. Ne vois tu pas ? Ne vois tu pas le temps qui t’aime Et toutes les graines qu’il sème Pour ton destin bohème. [Astrid A.] {Grille de lecture : strophe en 4 ; 8 ;7 ;6} |
Astrid A. | RE: Ne vois-tu pas? | Ajouté le 29/04/2011 à 12h57 |
Voilà mon retour timide. Je travaille plus en profondeur la forme ce qui m'a permis de constater (du moins j'en ai l'impression) que les contraintes de forme améliorent le fond et la portée artistique des textes. Bien que notre cher Léo Férré disait à propos des "poètes qui comptent sur leurs mains pour savoir s'ils ont leurs nombre de pieds" qu'ils ne sont que des "dactylographes". Au plaisir. A.A. |
Grand Jacques | RE: Ne vois-tu pas? | Ajouté le 30/04/2011 à 00h30 |
BienREvenue sur le site. Dans ton poème tu promènes ton regard sur la vie et tu prends conscience que la vision s’arrête au superficiel. Il faut se rendre compte qu’il y a un au-delà après. La poésie c’est la vibration des mots, c’est leur donner une valeur, une remise en cause permanente de la vie. A chaque situation du quotidien correspond une démarche poétique. Je pense que chacun de nous est un poète si on prend la peine de découvrir et surtout de se découvrir soi-même. Je pense que notre bon Léo avait entièrement raison et si tu l’évoques c’est que tu n’es pas loin de le croire si le fond prime la forme Finalement qu’importe les rimes, les syllabes la métrique et autres assonances, il faut que le poète délivre son message sans contraintes techniques Merci de ton retour |
Astrid A. | RE: Ne vois-tu pas? | Ajouté le 30/04/2011 à 17h14 |
Je suis d'accord avec lui à quatre vingt pour cent je dirais. Parce que pour délivrer un message, il faut d'abord: 1) le sortir du fond de ses tripes 2) difficilement, le faire remonter et danser jusqu'à ses mains. 3) le faire passer à l'intérieur de la raison pour le lire avec l'esprit. 4) l'épurer 5) facultatif: s'il est trop cru: penser à utiliser des symboles et des paraboles: le monde n'est pas prêt à être choqué. Voilà mon point de vue. L'essentiel bien sûr étant que le message viennent du fond de nos tripes et le reste coulera de source. La Tolérance est maitresse d'amour. Au plaisir. A.A. |
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