L'enseigne du seuil
Berrysime | L'enseigne du seuil | Ajouté le 01/04/2011 à 01h01 |
Les os sont mous et lourds, rien ne ressemble à rien. Oiseaux, encore. Ils piaillent leur dinosaurité perché sur une brindille. Sous la bruine, l'existence dehors est moussue, touffue, fraîche et dérapante : les événements désagréables du socius peuvent alors survenir, il y a risque, alors que l'eau s'en fout, descend, gaz et goutte, remonte, n'a cure de rien. On se souvient de celui en soi qui posait, sandales, avril aux chevilles valides, véloces, des pas aléatoires mais sûrs. Une frontière fine contenue dans l'atmosphère sépare, indique la volte, parsème l'espace en un rébus d'évidence plus sûrement intelligible par les narines que par la cervelle, organe d'atermoiement et de désespoir. Une orée qui, embrassée plus largement, est une clairière scintillante entre les tassements engrammés de la psyché. |
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