Avant l'Idifférence
Vally | Avant l'Idifférence | Ajouté le 25/04/2011 à 20h07 |
Je parcours les rues, celles d'antan , celles d'aujourd'hui le vent se lève, le cœur est à nu, la vie est erraflée..... j'en veux au fleuve de l'oubli qui draine envies et souvenirs chargé de soupirs d'émotions à fleur de peau j'en veux à ces promesses fanées à la fin d'un été envolées à l'automne englouties par l' hiver j'en veux à ces frêles amitiés qui résistent rarement à l'épreuve du temps et s'évaporent sitôt nées j'en veux à cette délicieuse rose qui l'espace de quelques notes enivrait de ses suaves pétales j'en veux à ces regards brillants qui glissent parfois attisant la convoitise réveillant les démons assoupis j'en veux à ces amours sanctifiés sous la voûte céleste transformés en potion amère une fois les corps consommés j'en veux à ces sourires qui fondent en larmes sur le quai d'un Aurevoir douloureuses griffures à l'âme j'en veux à l'amour d'abandonner sans détour le rêve d'une ritournelle épris d'une quête d'éternelle j'en veux à cette vie qui précipite dans l'oubli Les échanges profonds et qui laissent moribonds... j'en veux au règne du paraitre qui détruit toute poésie aujourd'hui rien n'est fortuit les mots sont fuyants La guérison est longue, j'avance dans les ombres, Sans avoir eu le choix, Puisque c'est ainsi, mon cœur peut écrire, la douleur qui m'épuise, Et les jours qui se déguisent J'ai trop souvent, fait semblant, d'aimer la vie, fait comme si, j'étais guérie, de ces blessures passées de ces histoires, qui n'étaient que de vide, que de noir, et s'accrochant à des espoirs. J'essuie les étoiles, Perdues dans mes larmes, J'effleure le voile nébuleux, de mes faibles armes, je veux juste une dernière chance, avant l'indifférence...... |
Grand Jacques | RE: Avant l'Idifférence | Ajouté le 25/04/2011 à 23h17 |
Tout sauf l’indifférence qui est la démission à la vie. Qu’il est long et «malheureusement» beau ton poème de désespoir. A Chaque tourment qui s’abat sur toi, il y a l’antidote, le contre-poison : la renaissance. La vie il faut l’apprivoiser, elle est farouche. Il ne faut pas faire semblant de l’aimer, il faut l’aimer… Elle n’est pas faite seulement de camouflets. L’Amour vrai, l’Amitié, le plus noble sentiment, existent, j’en suis témoin. Va dans ton armoire à Poésie, prends un pansement et du Baume du Bonheur, pose le tout sur ton cœur (( La guérison est longue, J’avance dans les ombres….)) Fait un pas de côté, tu seras au soleil Amicalement G. J |
Ces poèmes attendent vos commentaires
© Indigene Poésie 2003-2019. Tous Droits Réservés.