L'oiseau d'Aile-isha
motscoeur | L'oiseau d'Aile-isha | Ajouté le 21/01/2011 à 01h57 |
Je me suis levé, affolé, dans la nuit, Quittant les draps chauds du nid, Avec cette plume insoutenable, De vous parler d’elle, vulnérable. Sur la terre battue, ses entrechats Frôlent les condamnés, échoient Sur le quai déchu, grouillant d’ahuris Nez crochus, dénichés par la furie. Derrière une valise débordante, Devant un violon en bois amarante, A droite une bourgeoise tremblante, A gauche le cri d’une sirène stridente. Poussiéreux, dignes sous leurs coiffes, Dans leurs trois pièces, ils ont soif, Sous la menace luisante des crosses. Les mèches de côté, pures, se gaussent. Dans sa robe smockée, sa main Tient la cage ouverte d’un serin, A cloche pied, enjambe le corps D’un grand père laissé pour mort. Les ailes en croix, coupés et diaprées, La danseuse aux yeux empourprés Désire tant voir l’oiseau s’envoler, Messager de son innocence volée. Par hasard, sur mon épaule, posé, Migrant du temps en paix supposé, Se balance dans la volière de Marine, Le volatil,endormi par la voix câline. |
motscoeur | RE: L'oiseau d'Aile-isha | Ajouté le 21/01/2011 à 02h00 |
Petite précision:Marine est la fille de Jean marie! |
Grand Jacques | RE: L'oiseau d'Aile-isha | Ajouté le 21/01/2011 à 08h53 |
Nous avons compris que le monstre a passé le relais. Soyons vigilant afin que ce cauchemar ne devienne réalité. Merci Motscoeur d'éveiller ainsi les consciences |
Ces poèmes attendent vos commentaires
© Indigene Poésie 2003-2019. Tous Droits Réservés.