Attis-et -Cybèle, duo du ciel...
motscoeur | Attis-et -Cybèle, duo du ciel... | Ajouté le 10/01/2011 à 19h40 |
Elle et lui, aux portes du paradis, Murmurent des lèvres, une rapsodie, Par chœur, la Cybèle symphonie, Du haut d’un gracieux duel infini. De justesse, vos regards complices, Suffisent-ils à consoler le solstice, De voix légères, dans l’apesanteur, Graves et suaves, d’une belle en pleur ? En harmonie, les harmoniques, Vibrent les cordes acoustiques De vos accords, en accord intime, Dans l’immensité, proches des cimes. Sur la scène, enlacés par les notes, Ronde blanche et noire, sans faute, Suspendues aux palais, frissonnent Les amants que la portée fusionne. Esseulés, jaloux, en écumes musicales, Violons, contre joue, et contrebasses râlent, Effleurent vos cœurs l’un contre l’autre, A l’encontre du temps, vous transportent. Spectateur assis, je devine votre jeu. Debout, vos organes se mêlent aux dieux, Ascensionnels, côtoient le septième ciel. Témoins, rouges, hissent les violoncelles. Les noces presque dites, en voutes, La cathédrale, Aphrodite, veloute Le duo concerté, déconcertant aéronef, De concert, déconcerte les ailes de la nef. La princesse caresse la tresse des étoiles, A gorge déployée, dans l’ivresse sidérale, Reine de cristal, regorge de promesses, Dans la vocale attisée de son ténor en liesse. |
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