Ma douce et tendre amie
Grand Jacques | Ma douce et tendre amie | Ajouté le 09/02/2012 à 22h37 |
Ma tendre et douce amie, j'aimerais tant vous dire, Ces mots écartelés, aux portes de mon coeur Est-ce un diable malin, qui me guette et m'attire, Dans le piège effronté de vos charmes moqueurs Vous qui passez si près et que je crois connaître Vous que je dévisage avec avidité Je vous fais ma chanson comme on fait une lettre En espérant un peu votre complicité Ma tendre et douce amie j'ai ôté ma cuirasse Je suis venu sans arme et je ne cache rien Je laisse couler le temps je laisse fondre la glace Et la rigidité de mes gestes quotidiens Comment peut-on vraiment crever de solitude Dans la foule de ceux qui nous ressemblent tant Aussi je viens vers vous chercher la certitude Que nous fumes pétris par le même artisan Ma douce et tendre amie nous sommes de passage Voyageurs égarés sans espoir de retour Et nous courrons en coeur vers le même naufrage Cherchant l'éternité de tendresse en amour Alors que signifie la triste mascarade Dans l'immense théâtre où se joue le destin Où tant de dos meurtris prennent la bastonnade Pendant qu'une poignée partage le festin Dans la ronde des jours qui défilent sans cesse Dans l'uniformité de la vague et du vent Ma tendre et douce amie, l'idée d'une caresse Venant de votre main me trouble tout autant |
Motscoeur | RE: Ma douce et tendre amie | Ajouté le 10/02/2012 à 22h02 |
Merci Grand Jacques pour la délicatesse de ce poème...Il est beau, si beau...à ta ton tour tu fais surfer le rêve sur la réalité, la réalité sur le rêve...Rêver évite bien des blessures...mais rêver toujours nait de nos blessure... Poète si tu le veux bien unissons nos écorchures! Amitié Motscoeur |
Grand Jacques | RE: Ma douce et tendre amie | Ajouté le 10/02/2012 à 23h50 |
Merci ami poète, je sais que tu connais tous les temps du verbe aimer, et ceux du verbe souffrir. Un amour renaît toujours des cendres du précédent. Je garde en mémoire les tendresses, les caresses reçues et données, j’ai tout écrit à l’encre bleue dans le cahier des jours heureux. Je me souviens de mes blessures, de mes déchirures, j’ai tout écrit à l’encre noire dans le cahier du désespoir. Associer nos écorchures ? Pourquoi pas mais gare aux blessures qui ne se referment jamais Mais que c’est beau un grand chagrin d’amour… Amitié Grand Jacques |
Flonette | RE: Ma douce et tendre amie | Ajouté le 18/02/2012 à 11h44 |
C'est beau, c'est triste et rempli de nostalgie. Je ne serai dire, si c'est une complainte à l'amour ou au désespoir... espoir Merci Jacques Amitiés Florence |
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