Coeur de pâtre
motscoeur | Coeur de pâtre | Ajouté le 23/01/2012 à 12h13 |
J’ai au fond de la poche un opinel rouillé, Un crouton noir de pain dans un mouchoir souillé, Un pipeau patiné par le souffle du temps. Une prairie de fleurs se fane, en regrettant… Elle n’a pas su boire aux ondées lumineuses De mes rêves d’enfant. Et sur les voies poreuses, Dans l’herbe évaporée que l’à venir dessèche, Je poursuis la brebis qui a quittée la crèche, Attiré par l’écho des louves carnassières ! Souches en crochepied freinent mon pas de course Sur les névés d’espoir que le blizzard détrousse. Je pousse un dernier cri, par-dessous la visière De mon béret feutré, lessivé par le ciel, A genoux sur la roche, en fixant l’essentiel. |
Grand Jacques | RE: Coeur de pâtre | Ajouté le 23/01/2012 à 23h50 |
Bonsoir ami, Cœur de pâtre ou de citadin, on a tous un cahier quadrillé où sont posés les brouillons de nos baisers, de nos belles d’enfance. Puis les baisers en vrai de notre adolescence et ainsi passe la vie. Elle passe si vite que l’on prends pas le temps de mourir. Regarde de plus près, ton opinel n’est pas rouillé, continue à naviguer sur le fil de sa lame, sur le fil du temps Merci ami Motscoeur pour ces instants de méditations Amicalement G J |
motscoeur | RE: Coeur de pâtre | Ajouté le 28/01/2012 à 01h13 |
Merci Grand Jacques pour ce commentaire...Comment se taire, quand la lame n'est pas rouillée, elle est tranchante...quel amour ne blesse? Amitiés Motscoeur |
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