HYPERTROPHIE , MA MERE
Hubix-J.Felert | HYPERTROPHIE , MA MERE | Ajouté le 20/08/2007 à 23h35 |
Sens-tu ce sang dans ton corps? Ecoute bien ton ventre qui chante je suis en toi comme une ruse et m'insinue sous ta peau vive femme qui cherche à s'épanouir je griffe tes sens en spirale tu râles comme une éolienne sans un vent pour caresse à l'aube tu lèves les yeux je les vois voyager dans ma tête femme-plume en apesanteur serre-moi dans ta bouche trouvère translucide quai de souvenirs ma maison où dorment mes inepties tes îlots d'insensées trouvailles les cordes de ta voix pleuvent femme-puzzle interchangeable encore quelques goûters cérébraux je lèche ton coeur au fond d'un vers comme un liquide besoin d'aimer. Sens-tu mes rêves te soulever? Comme un bébé aux lèvres rouges regarde tes mains qui se figent j'ai embrassé tes veines saines longtemps le ciel s'est embrasé et la lumière t'a retenue nue sous l'ombre de ta peine le temps s'est arrêté,je veille femme-hémisphère tournoyante ton regard cerne mes fins désirs et baillent des soleils noirs dans mes pensées au feu dément je danse à l'orée de ton sexe chemin glissant vers le sucré femme-contine crépusculaire ton parfum hurle aux éclipses dans l'embrun de tes cheveux lisses vole entre mes bras tentation au fond desquels tu disparais et ton visage devient miroir. Sens-tu cette valse digitale? Ecoute ton souffle chuchoter à travers les vagues de lune et l'écume de ta mer vaginale femme-murmure à l'éclat d'or qui prêche des échos sensitifs tu es la rose éclose dans ma paume je hûme ton humide appétit quand ta langue devient vipérine fleur aux pétales d'humilité gardienne du corps de la mémoire attentive aux ardentes étendues du désert de mes jeunes années comme une facile preuve d'amour demain,tu seras dans l'espace l'empreinte d'un rêve inoubliable et garniras les instants pathétiques d'une musique née,venue printanière et je serai,pour toi,ma mère l'hypertrophie de mon introspection. |
loreley89 | RE: HYPERTROPHIE , MA MERE | Ajouté le 21/08/2007 à 22h24 |
..ma mère (?) Je viens de relire ton poème..la femme est collée à ta peau..et s'insinue dans tes pores..elle te fascine et te semble pourtant insupportablement diabolique..voilà ce que je ressens après avoir lu ton oeuvre. ..J'aime bien! merci |
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