Musique Frénétique (Hommage à Boris Vian)
Astrid A.
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Musique Frénétique (Hommage à Boris Vian) | Ajouté le 23/09/2011 à 16h29 |
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Me voilà, J'entre au bar. Très vite accoudé au comptoir. Commence à jouer, le pianiste, De sa musique frénétique ! Un clin d’œil au trompettiste, Et ça y est, du monde sur la piste ! Mon pied seul bat le tempo De la musique de ces deux rigolos. Intro ! Quel Foutoir, Des Blanches des Noires ! C'est ça la base Du Jazz ! Solo ! Doubles croches Sans anicroche, ça balance à cette cadence ! Très vite, elle m'entraine sur la piste Sous le regard amusé du contrebassiste. Me voilà moi, le misanthrope, Dansant en rythme le Bebop ! Soudain arrive le solo du batteur. La musique fait un malheur, quel bonheur! Je sens tout entier venir à mon cœur Cette douce mélodie, quelle chaleur ! Impro ! Harmonie en Mélodie et Mélodie en Harmonie! C'est fantastique, c'est magique et Frénétique ! Tous en cœur, La même ardeur Chantant le même refrain Jusqu'à la fin ! Fin ! {A. Arnaud - le 22/09/2011} |
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Flonette
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RE: Musique Frénétique (Hommage à Boris Vian) | Ajouté le 23/09/2011 à 18h20 |
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Joli poème frénétique, ce n'est pas des coliques néphrétiques C'est des vers bucoliques dans une danse idyllique. Merci Astrid Au plaisir de lire et d'écrire Flonette |
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| Grand Jacques | RE: Musique Frénétique (Hommage à Boris Vian) | Ajouté le 24/09/2011 à 22h13 |
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Bravo Astrid et bien « joué » De par tes accords magiques tu ressuscites le grand Boris dans cette envolée magnifique. Fou de jazz, et résidant parisien, j’ai la chance de pouvoir fréquenter les hauts lieux du jazz: Jazz Cartoon, le Baiser Salé et autre Trois Mailletz, où l’ombre de Boris Vian plane toujours Si tu le permets j’ajoute un saxo pour former un quintette, le saxo de mon ami Willy Dewaere qui fait les nuits blues, d’Amsterdam, Luxembourg, Berlin et surtout Bruxelles….les lumières se tamisent, Willy les yeux mi-clos embouche son sax, et fait pleurer son instrument dans un déchirant Saint Louis Blues ou Summertime…. Et n’oublions pas le Vian écrivain, journaliste, chroniqueur poète et parolier du « Déserteur » chanté par l’inoubliable Mouloudgi Allez, viens Astrid, prends un instrument, je prends mon piano et nous allons faire un « bœuf » monumental…je te laisse le choix de la tonalité. A bientôt Jacques |
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Astrid A.
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RE: Musique Frénétique (Hommage à Boris Vian) | Ajouté le 24/09/2011 à 22h28 |
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Eh bien laisse moi te dire que tu as bien de la chance car d'où je viens, les bars de jazz n'existe pas! Vian le romancier, le parolier, le journaliste le mélancolique caché (non pas que je vois de la mélancolie partout... quoique...) ou même avéré. L'écume des jours qui a bercé mon adolescence et toutes ses chansons (repris par Mouloudgi, mais moi, j'avoue avoir plutôt écouté Reggiani dans ma tendre enfance). Et le duo de choc avec Henri Salvador ! Amatrice de jazz malgré moi, je ne tendais pas l'oreille à cette musique avant d'être "contrainte" à en jouer (à savoir: "pour maitriser ton instrument, tu choisis, soit tu joue classique, soit tu joue jazz", et au final, je joue les deux... tout en me rappelant les paroles de mon cher Boby Lapointe "Soit tu joue juste, soit tu joue tzigane" dans 'Il a du bobo Léon'. Je crois que je commence seulement à maitriser la technique d'écriture comme quoi, la plume s'affine avec le temps, la maturité y est-elle pour quelque chose? Merci pour vos commentaires, devrais-je signaler pour une fois, un sujet gracieux et bon enfant ! Étonnant de ma part, j'en suis la première surprise ! Au plaisir de faire un "boeuf" comme on dit dans le jargon! A.A. |
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| Grand Jacques | RE: Musique Frénétique (Hommage à Boris Vian) | Ajouté le 24/09/2011 à 23h36 |
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Oui effectivement, grand étonnement que tu traites un sujet comme celui que tu as choisi et c’est tant mieux pour tous ceux qui te suivent et te lisent, comme quoi la mélancolie et les noires sanglots , trouvent un chemin de lumière… Et oui, classique ou jazz je suis passé par là mais ma nature m’a guidé vers la liberté d’expression, vers le jazz. Mais on peut s’amuser comme des fous en jouant du classique en jazz et l’inverse. J’en ai fait l’expérience avec mon ami saxo que j’ai cité. A te lire avec plaisir Jacques |
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