Florence
Grand Jacques | Florence | Ajouté le 09/03/2012 à 23h49 |
Florence, Je viens de prendre connaissance de ton émouvante confession, ou plutôt cette longue diatribe envers toi-même Je n’enlèverai pas un mot, une ligne de ce que j’ai pu en penser en juin de l’an passé. Tu as entrepris une longue thérapie par TOI-même sur TOI-même et tu a réussi ce que tu considérais comme l’impossible, refleurir ton jardin de l’Éclopée en éliminant les fleurs vénéneuses. Peut être ce démon destructeur qui était en toi et que as chassé se venge t-il bassement avec ses dernières cartouches sur ton corps. Tu sais que c‘est faux, ce n‘est que de la poudre aux yeux. Tu crois que le regard des autres est ton propre miroir ? Faux, archi faux Tu n’es ni coupable ni victime Aime toi commence par cela, pas dans le sens narcissique mais, plutôt apprécie-toi redécouvre toi et ton corps se transformera tel que tu le souhaites. D’où vient mal ? D’où vient cette honte que je qualifierai de fausse ? Au travers de codes bafoués, codes sociaux et codes d'honneur en vigueur valable dans toutes les sociétés impliquant un versant intime, souvent en lien avec la culpabilité d'une faute intériorisée. Faute de conscience, défaut de valeurs impliquées, Adam et Eve en sont les précurseurs. Notre culture a fait le reste.... honte de la sexualité, honte de la pauvreté, honte de soi par rapport aux autres, toutes hontes exigent, par son mal-être, l'ombre et la dissimulation de son géniteur. Afin de l'éradiquer, une seule chose à faire, l'extirper de soi. La honte n'est-elle pas la représentation de l'antagonisme entre le moi et le surmoi ? Bats-toi comme tu sais si bien le faire. Tu es belle Florence comme le sont toutes les femmes et non pas un seul jour comme voudrais nous le faire croire cette stupide convention de la journée de la femme inventée par l’homme. De tout cœur avec toi Jacques |
Flonette | RE: Florence | Ajouté le 12/03/2012 à 14h30 |
Merci Jacques pour ton message, Je continue à me battre contre moi m'aime pour faire naitre l'être que je suis, et non celui que la société et les autres veulent que je sois. C'est un long combat que je mène et poursuis, il m'arrive parfois de fondre en larmes. Mon écrit mélait de désespoir et d'espoir pour enfin m'accepter sans plus subir. Je sais que ce chemin est fait d'étapes et d'épreuves à traverser en vers et contre tous, je préfère le faire en vers, en vers moi m'aime Merci Florence |
Grand Jacques | RE: Florence | Ajouté le 12/03/2012 à 19h31 |
Florence, Quand tu sens poindre les larmes, pense à nos mots de réconfort, tu sais on peut guérir par le verbe. Ton combat écris le en vers ou en prose, mais écris-le pour toi ou pour les autres. Si tu es dans le noir, écris le, si tu renais à l’espoir, écris le jusqu’à la victoire finale. Un jour résonnera le gong : Florence vainqueur par K.O !! Amitié Jacques |
Grand Jacques | RE: Florence | Ajouté le 13/03/2012 à 15h34 |
Bojour Florence, « Allez ! Tout ne va pas si mal, il faut re-la-ti-vi-ser ! » Relativiser ? L’injonction semble facile, illusoire. Et pourtant, si l’on en revient au sens plein du terme, relativiser ses peurs constitue une première étape qui permet de les comprendre. Donc de les apprivoiser et de les dépasser. Relativiser, pourquoi et comment ? Relativisme : le grand mal de notre époque, diront certains, l’ennemi juré de la vérité. C’est oublier le sens premier de cette notion clé. Contrairement à ce que l’usage abusif de ce mot laisse entendre, relativiser une situation n’est pas la dénigrer ni la situer au même niveau que toutes les autres. Étymologiquement, « relativiser » signifie « mettre en rapport avec autre chose ». C’est cesser de considérer une situation pour elle-même, en elle-même, pour, au contraire, revenir au réel de la comparaison. Cette démarche de rationalisation se révèle cruciale lorsque la peur domine. « Relativiser ses peurs revient à les maîtriser, certains docteur en philosophie et en psychanalyse, en s’efforçant d’objectiver la situation qui nous inquiète plutôt que de la subir comme un trouble affectif. » À quel point ma peur est-elle justifiée ? Que m’est-il possible de faire pour la calmer ? Cet effort de relativisation reviendrait, finalement, à réinjecter un peu de sagesse stoïcienne dans une époque où l’émotion, plus vendeuse, a pris le dessus… Bon courage, nous sommes là à l'écoute.... Amitié Jacques |
Flonette | RE: Florence | Ajouté le 22/03/2012 à 11h37 |
Merci Jacques, ton poids de vue est sage. Oui prendre de la distance permet de considérer la vie autrement, de faire ressortir le positif et d'avancer Amitié Florence |
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