Mes mains


Ced Nabû Mes mains Ajouté le 04/02/2011 à 00h40
De ma main s’ouvre les 5 doigts
sans quoi, elle se referme à l’approche d’un sale coup, vas-y, installe-toi !

Le tracé se confond avec celui du zénith
Une minute dans la peau d’un zéphire balayant comme Zénon
Ma main, maître de ces moments,
le mimétisme la met à terre, du mental dans un métacarpe.
Travail à mon compte alors que j’ la dompte
sa volupté m’incarcère, la volonté d’un incapable en fin d’compte.
Un quart d’heure pour se perdre dans ce carnet,
marrez-vous de son air carré avec un ongle incarné !
Je dois faire jouer ma main, seule face à ce dernier soupir.
Si peu apeuré de ce surin, sûr d’un signe d’la part d’la nuit.
Je ne possède pas tout, à vrai dire je n’ai rien,
sauf le rêve d’un jour meilleur bâti entre mes mains.
Seules à soutenir quand les migraines frappent,
es-ce pour cette excuse que j’ai décidé d’en faire un paragraphe ?
Reine de ma feuille, m’en fout de fuir ma faim,
m’enferme dans une forme sans fond, c’est ce qui me rend plus fort...

Proche de ton visage, elles te rassurent,
Froide quand tu les quittes, imagine une ligne sans cassure.


Plume
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