L'enfant qui attend
Le lombard | L'enfant qui attend | Ajouté le 03/02/2011 à 15h41 |
« Regarde, Enfant , les mains dans le dos Ce vélo fou allant trop vite » Il fait chaud, et l’on ne trouve plus d’eau Dans la fontaine qu’il évite Lui s’en fout, s’ennuie, ne pensant qu’à son chemin A vu ce parc hier et le verra demain Autour de lui buissons virides Arbres assoiffés, branches desséchées Gazon protégé, gardiens éméchés Buvant à leurs terres arides Lui n’a pas soif mais il a faim; on lui promit Un sorbet au citron, que jamais il n’omit Que ce parc est petit quand on y courre Immense en le traversant Devant tristes tableaux, et sans détour Parmi les badauds, les passants Malgré tout son ennui, il tente de jouer Durant ce si long trajet menant au glacier Il saute, observe et chante Presse le pas quand son père veut bien Qu’importent les moyens, il n’y peut rien Il voit la glace alléchante Et son impatience ne trouvera sa fin Que chez le marchand, où il arrive enfin Il attend son tour, réclame son dû Qui apparait entre ces mains Haro sur la glace déjà fondue Comme je l’envie, ce gamin Car soudain, magie, par ses yeux tout devient fête Du Soleil brûlant à la folle bicyclette Délicieux chemin de retour Dans la fontaine brillent mille pièces Les badauds sont une foule en liesse Les terres ridées à leur tour Boivent le vin trop bon des gardiens enhardis Chérubin, du parc, fait enfer ou paradis Trêve d’hypocrisie, de fausses discussions Car en écoutant nos sincères émotions Simples et fortes, comme cet enfant joyeux Un jour, sachez-le, nous vivrons aussi heureux |
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