Au degré zéro
Grand Jacques | Au degré zéro | Ajouté le 02/01/2011 à 23h41 |
Plus besoin de tabac Plus besoin d'alcool non plus Ma ville est un état Où mon coeur est à nu J'ai tué mon portable Et donné ma maison Pour vivre sur le sable Sans heure et sans poison J'ai perdu mes amours Les clés de ma voiture Il devenait trop lourd Le poids de mon futur Si je pouvais raser Les murs et le ciment Qui cloîtrent nos pensées Etouffent nos sentiments Je pensais avoir chaud Sous mes mille carapaces C'est au degré zéro Que j'ai brisé ma glace |
motscoeur | RE: Au degré zéro | Ajouté le 03/01/2011 à 17h38 |
Bonsoir frère Grand Jacques. Petit bijoux ce poème.Il y a du Sheller dans la simplicité des mots, grave, légers,imagés, profonds.Pourquoi et pour qui vivre? Se dépouiller du superficiel pour toucher l'essentiel.A nu pour toucher la vérité, sa vérité. Une fois la glace brisée, il faut se réchauffer. Je te souhaite du fond du cœur de trouver la source de chaleur. Ce que tu écris je l'ai vécu ces derniers mois en votre compagnie...et je me suis retrouvé! Merci à toi, à vous et à tous ceux qui m'ont soutenu. Cours rage! |
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