Amour dépisté...
motscoeur | Amour dépisté... | Ajouté le 24/10/2010 à 08h17 |
Amour dépisté… Soirée d’ados laissant, Les corps se raidissent, Aux battements sonitruant Des saccades en boitements. Mes fils font la fête, La tête bien faite, Dans les alcôves défaites, Aux sonores surfaites. Le toit du logis tremble. Révolution grise mes membres. Levée de poing me désangle. Vitalité ne m’étrangle. Je risque un pas louche De danse qui me dessouche, Quittant la ligne de touche. Relou, le vieux s’effarouche. Sur la piste transpirée, L’anomalie repérée, Fait tache enivrée, Sans crainte avérée. Je frôle les corps, Frileux désir, encore Et encore sans report, A pleine main je mords. J’invite sans évite D’un cœur bat vite. Cavalière habile j’invite, Toussant d’effort j’agite. Ombre noire pointée comme un I, Mélancolique visage en sursît, Je dévisage tes non-dits Que les spots incendient. Perdues dans l’aspiration, J’entends ta clamation. Agilement tu tournes sans concession, Au bout de mes doigts en aspiration. Tremblante, incandescente, Tes fibres adolescentes. Mal être, réfléchissante, De sourires balbutiés, hésitante. Touche légère imperceptible, Voix singulière sensible, Tes paroles sont une bible Silencieusement crédibles. En fin de nuit, le bruit couché, Tu pianotes un air amouraché Sur le piano familial écorché, En portée effarouchée. Coupablement, je fixe du regard Tes doigts maigres en retard, Sur les touches de désespoirs Des mélodies invitatoires. Il est déjà trop tard Ou trop tôt c’est à voir. Un hymne d’au revoir Me comble sans savoir. Mes veines vieillissantes Tâtent leurs déveines sanglantes. La raison m’ensanglante Et tais ma passion ahurissante. |
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