TEMPUS FUGIT.
Hubix-J.Felert | TEMPUS FUGIT. | Ajouté le 19/10/2010 à 22h10 |
A l'intérieur tes doigts sont noeuds fruits électriques qui mordent peu- des montres monstrueuses qui passent allument des yeux le trait d'espace. Au-delà pleurent les marées unies des amours que tu cherches endormie- mots grisants à l'intérieur repeint entre les cordes du danger étreint. De décors lumineux tu existes à la rosée du temps illusionniste- qui pleut la vie de l'intérieur humain chemin où crie la fleur. Corps composé d'étrange et d'inné des eaux suivant l'art d'iriser- tu es à l'intérieur de l'omniscient un visage au ciel déconcertant. Aux pluies qui déteignent le soir tu intériorise ta bleue mémoire- découpant le souffle dès l'aurore ciselant l'heure-ton âme est hors. Tu parles entre les coeurs ouverts à l'intérieur-tu respires la mer- fuyante poétesse des cicatrices que du passé, si lente, tu glisses. En plein orage, sentimentalement au gré des affres et des tourments- tu libère rires, larmes, en bouquets de l'intérieur jusqu'au sommet. Des rives d'un lointain sommeil d'un peu de moi, tu t'émerveilles- de son intérieur tu t'évades entre mes odes et mes aubades. Dans les hautes herbes tu disparais comme par l'infini rattrapée- à l'intérieur du temps, tu fuis au bras de Dame Poésie. |
puccilena | RE: TEMPUS FUGIT. | Ajouté le 20/10/2010 à 16h51 |
La fuite du temps...que redoute tant et tant de monde...quand on y pense et que cela devienne une obsession...c'est ce que j'ai ressenti devant ton poème, concernant cette poétesse, qui se voit disparaitre des vivants à travers sa poésie...j'y vois, encore une fois, la folie accaparer cette femme, qui ne peut se résoudre à la mort et qui se plonge dans une sorte de rêve éveillé et qui s'en va au bras de Dame Poésie, comme tu le dis si bien...c'est ma vision, en tout cas, bravo...ce texte est quand même assez complexe...il faut creuser sous les mots, parfois, pour y saisir le sens...c'est aussi ce qui fait son intérêt... |
Hubix-J.Felert | RE: TEMPUS FUGIT. | Ajouté le 23/10/2010 à 17h49 |
Je suis bien d'accord avec toi, Puccilena.J'ajouterai, comme le disait si bien Jacques Brel, que mourir, ce n'est rien, la belle affaire, mais vieillir...ah, vieillir.Amicalement.H. |
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