Diego


L.C Diego Ajouté le 02/01/2012 à 19h20
quel est ce triste pays,
cette cité faite d argent et de sang,
ou mon coeur pauvre vomit
les reves de nos dieux enfants;

je suis là les mains liés...
libre les mots dans ma tete,
à chercher une raison a cette realite
et je vomis devant toute cet echec...

mais quel est ce pays ....
où suis je vraiment né si différent,
je regarde les anges tomber ennemie,
devant les ombres inertes de ces amis...

et moi qui chante et qui danse,
je pleure ,je ne veux plus m en sortir,
pourquoi sommes nous devenus nos martyrs,
ce soir je cherche et je me livre aux silences...

mais qu' est devenu notre patrie de liberté,
ce soir je hurle pour entendre d'autres échos,
mais seul le silence de cet ere d'obscurité,
répond aux larmes de ces ames en maux...

moi je m appel diego et derriere ma fenetre,
je regarde le ciel et je meurs de mes dix ans,
je meurs d etre né avec un coeur d enfant
et je pleure cet univers qui me pousse a disparaitre...


Lysée - Ho ! RE: Diego Ajouté le 03/01/2012 à 12h48
Bonjour L.C !

Meilleurs voeux en toutes choses pour toi, les tiens !
Sans oublier celles et ceux de ce jardin qui ont passé , qui passent, restent ou vont faire un tour ici et là et nous reviennent !

Diego : poème poignant ! Combien sont-ils ? trop malheureusement !
Il est bon de regerder à côté de nos vies ...

Au plaisir,
Lysée !

Pierre Giulio RE: Diego Ajouté le 03/01/2012 à 18h19
j adore, je suis nouveau ici , et ce fut un grand plaisir de te lire .. j ai une préférence pour les poème triste moi ..

je suis italien et je vie en France depuis quelques années , j espère que je pourrais vite te relire ..

L.C RE: Diego Ajouté le 05/01/2012 à 10h46
merci a vous et bonne année 2012....
quant la tristessede mes poemes, disont que meme quand je suis heureux mes poemes me rappellent la tristesse et de ce monde ou la lumiere n est qu ephemere ....

Grand Jacques RE: Diego Ajouté le 05/01/2012 à 21h36
Bonsoir LC

Déchirant poème, ceux qui touchent à l’enfance sont encore plus pathétiques. Diego est un enfant de la souffrance, un enfant de la guerre qu’elle soit intérieure ou celle des hommes. La guerre est arrivée chez eux, leur volant leur enfance, les privant de leur avenir, les forçant à devenir adultes avant l'heure. Reprendront-ils une place parmi les vivants ?

Dans la violence des hommes, les enfants sont égaux. Et notre impuissance à empêcher leur souffrance devient un renoncement insupportable.
Dès qu'on cherche à saisir ce qui se passe dans la tête d'un enfant, on découvre qu'il connaît déjà l'avidité, la haine et la cruauté, l'amour et le remords, le désir de réparation et la tristesse.
Il doit faire face à ses guerres internes et cela exige beaucoup d'efforts de sa part Et comment évoquer au mieux les horreurs de la guerre, si ce n'est à travers le regard trop grave d'un enfant-soldat ? Comme s'il ne restait plus dans ses yeux, hier si rieurs, la plus petite lueur d'insouciance ou de cette pathétique espièglerie.

Merci L.C de cette lecture, cette remise en cause, ce devoir de mémoire des souffrances enfantines.

Amicalement

Jacques

Plume
© Indigene Poésie 2003-2019. Tous Droits Réservés.