LA MAIN ENSOLEILLEE.


Hubix-J.Felert LA MAIN ENSOLEILLEE. Ajouté le 18/11/2008 à 22h34
Devant les yeux le vent se presse
déchirant le sable du mouvement
en arrière le sourire par la fenêtre
étrange manège d'un carré de verdure
qui vers la lune tourne son dos
voûté des rues avoisinantes
mais de quel bord est la lumière
couleur absurde des océans de goût
décollant le ciel et ses ailes nacrées
sur le poème dérivant des miroirs
où femme fleurit des arcs-en-miel
que d'écume dans le sol le si le la
et d'un point infini la nuit s'est retirée
pour étendre les mots d'un labyrinthe
entre demain la main gravira l'eau
sûr des dimensions jetées des humains
de leurs visages entr'ouverts de paresse
sous les pas ravissants pleurent les chevaux
sur la photo ils étaient éternels
ils galopaient au soleil dans le silence
au secret délicat d'un caressant prénom
mais cela devient strictement personnel...



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