Quand l'orient et l'occident se crossent
David Karape | Quand l'orient et l'occident se crossent | Ajouté le 11/08/2004 à 13h00 |
C’était la nuit dernière Avant l’exercice du testament, Qu’un buveur entre le salon de Gouve, Et achète un collier très long et très intéressant. Encore, pour que témoigner Son grand respect pour filles de rue Il admette ce collier de tomber et casser, Et femmes passantes récoltent des pièces dormantes. En cette urgente manière Les femmes entassées, les blondes et brunes, Passent leur route et font ramasser Des diamantes, qui roulent désormais. Pour obtenir ce don inavoué Elles tranchent et coup leurs vêtements, En faim approfondie, qu’elles ont comme des louves, Elles se battent en cette manière urgente. Ce petit et fatigable va et vient Continue jusqu'à matin du lendemain, Des diamantes se cachent et se retrouvent – Beaucoup de gens, et milles de gens. Plus d’ambitions et plus d’argent – C’est la condition, dont se trouvent Les dames, quand demandent des leurs amants Une nuit dernière, inoublié. Les femmes françaises et étrangères – En bouillante et presque crues, Entrent cette mise en scène Chaque fois et régulièrement. Des diamantes dans les mains, Une chaude dans les seines, Le rythme de pulsation accrue, Et un désir voluptueux de manger. Très bien, alors passons Aux effets énormes des passions. Une vie incroyable Peut devenir enviable Et désireuse, Si heureuse, Dans les affaires de cœur Encore battante mais déjà morte. D’abord, C’était Pépin, le voleur, Qui avait jacket rose, Mais nature toute en prose. Ces deux choses en ensemble, Un peu sont semblables Aux portes ouvertes que nous laissons Pour entrer par fenêtre maison. Ce Pépin Adorait une femme, Qu’habitait maison rouge, Dont les ailles gauche et droite Donnent surtout sur le champ. Sur la glace du lampe Comme sur le ciel noir Veulent s’asseoir Des corbeilles qui touchent En faim Du pain. Et maison … La façade – sur forêt noire. Des fenêtres – toujours ouvertes, Et des balcons – très exubérants, Et le soleil caché après les arbres. Une parfume déplorant et âpre S’écoule de cheminée en vibrante Avec les fumes gris et vertes, Qui veulent ce soir Faire débauche - ruiner la maison. Ces fumes opales Créent une flamme, Que jamais ne bouge. La flamme en voile, Qui dévore et n’épargne pas. Un bonheur retrouvé En recherchant si longtemps Et des fautes en dizaines fabriquées, Et déjà résultées aux années perdues Avec les personnes trompées Et battues, Avec lesquelles je ne reviendrai jamais Et ne surviendra que les symboles embaumés. Un bonheur – bon ou mauvais, Que jamais et personne ne m’ôta. Un bonheur, sur lequel On peut passer de grilles de Dieu. Un bonheur, même ombré, Et gâté avec tu, Tes indications amères, Tes précautions sur l’orage dans la mer. Pépin travaillait dans la mer, Qu’il hâtait et aimait comme l’enfer. Il était adroit pêcheur – Poissons, qu’il avait, étaient savoureux. A mois d’August En cachant ces bras en beurre Pépin se décide d’empêcher Le mariage de ça femme avec un Moureau. C’est parce ce qu’il piétinait autour De cette femme, pompeuse et pompée, Pépin appliquait ses cerveaux très lourds Pour comprendre la route du vipère. Moureau, le forestier, Il travaillait de temps en temps Le matin, la journée, encore le soir. Et la nuit il dormait comme un porc. Le samedi il sort Pour donner ses honneurs noirs Aux mesdames De cette ville habituée. On peut il voire dans les couloirs Avec un air sérieux En marchant sur le sol, En louant son métier. Il adorait et buvait l’alcool Dans les quantités affreux, Comme de l’eau, qu’on boit Après la viande mangée au sel. Très bien, Mon ami. Veux-tu voler Une femme respectable, Ou une femme compromise ? Ca ne fait pas trop grande différence. Faire ton affaire Et pense comment l’organiser. La misère D’un tête, qu’a besoin d’être fait et refait. La peur, quand on voit l’ennemie en face. Les abstractions et impressions très grises. Les litres de vodka bus et bouteilles sur la table. Et les pièces d’un vase brisée et puis collée. C’est une description vivante, précise et finie Des intentions de Pépin á la porte de cette femme indienne. Il batte la porte, qui s’ouvre. In entre maison, elle assoupit. Il monte les marches – Etage, encore étage, Les marches se tremblent. C’est difficile de trouver sens semblable – Simplement le mirage Qui blesse et tranche Avec baisées, avec soupirs Comme fait Joconde au Louvre. Il la vu. Elle l’indique. Mais l’amour Est l’intrigue. Ou la bésigue. Très simple mais lourde. Quand elle arrive pudique Entre deux eux entrevues. Et puis ? Aucune idée. La seule frustration. Seulement. Fatigable exercice. Et des larmes coulantes, Et des rires vibrants, Satisfactions obtenues, Et rue noir dans la nuit Avec bagages rassemblées El les eaux des larmes aveuglées. Ces «non» et «oui» Nous répétons brisés et vidés De la puissante, mais épuisée passion. En ces moments Nous avons une crise D’une désespoir qui se plante – C’est une réveille si lente De la nature dormante. Et les corps pris et nus Mutuellement – C’est un plaisir divin, oui. L’amour dans le champ du blé – Les cœurs et les herbes brûlés – Et puis vraiment Nous avons dans les mains La nausée de la vie Et saleté d’une ville. L’orient et l’occident se crossent Sur le chemin conduisant á l’enfer, Parce que la vie se passe très souvent Comme une joue comique et tragique en même temps. Et si la finale approche, Que d’entreprendre ? Et que de faire ? Dormir au soleil ou crier sur le vent, Ca dépende du sujet, que le Dieu inventera. Alors le voleur et viveur gratuit Ce Pépin reviendra aux actions quotidiennes, La dame violée l’oubliera et fera d’oublier par les autres, Et Jouvet respectable se mariera avec un plaisir convenu. A la suite des ces mouvements andouilles La journée précédente va et journée suivante vient. On enseigne des leçons, on voit des maisons, Qui s’asseyent dans fatigue, ou se tiennent debout. D’avoir et d’être et de posséder L’amour, l’amoureux et l’amante, Que va finir, que fait de souffrir et qui trompe, Parce que c’est réglé par lois anciennes du monde. Chaque personne doit être aidée, Comme perdu dans désert un nomade Comme la société civile rendue de se rompre, Comme un Sisyphe cassant ses chaînes qui abondent. |
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