Testament.
X.Iorcenu | Testament. | Ajouté le 26/08/2008 à 22h06 |
Ecrire,toujours,écrire ou mourir ne pas se laisser choir et devoir maudire des onanistes du pouvoir décadent aux râles oraux,Zorros ricanements. Je jette à la paresse l'aurore dès demain je serai le poète qui est né de ma main mes doigts s'évaporeront de mon esprit et je vomirai là ce que mes rêves ont dit. Ecrire,encore,écrire ou pourrir redevenir amant que le verbe désire protéger l'âme pure de l'âpre gourmandise et s'en laver le corps à chaque oprobe soumise. Je brêle la luxure des corvidés vineux croissants simulacres et sacrebleu! je serai le fielleux anarchiste retors mais,elle coule pas,la bourse,matamore... Ecrire,sans cesse,écrire ou souffrir éviter les tourments de ce méga-plaisir aimer le goût de la rime trouvée et boire le vers de l'immortalité. Je lance au trône l'étron encore brûlant du silence sentant l'état monarchisant ci-gît la norme qui se nomme boufonne l'évidence dans la vie danse ou sonne. Ecrire,sans fin,écrire ou moisir manifester des éclats de sourires aux anges aux laids mots mélangés métaphorer jusqu'aux profondeurs damnées. Je nage frêle comme un feu funambule dans le vide cosmique,heureux pustules sur le destin mammaire de l'inconnue les pendus détendent le temps perdu. Ecrire,libre,écrire ou dormir se saoûler ex-aequo sans désirs avec la minceur métronome de l'instant; vous verrez-vous nous revenir enfants(?). Je crache sur le velour du paisible à l'orée onnéreuse de l'honneur invisible de ma bouche millénaire j'embrasse l'impensable l'idée des sens à l'errance probable. Ecrire,éperdument,écrire ou périr connaitre les secrets de l'esprit,offrir la fleur au condamner aux cendres exister pour nourrir la fin de décembre. Je mords sans embages aux culs-de-sacs aux fuites souterraines des bigotes braques de préférence rances ou sans états,dame! quand tirerez-vous toutes vos croûtes,dames? Ecrire,suavement,écrire ou faillir éclater les soleils des matins à venir des repaires inconscients de mes apparitions avec ses fragances d'essences du pardon. Je défèque,amoureux,sous la guillotine déclamant haut et fort:"Aspirine, donne-moi la force de garder la raison", un leg intestinal avant expiration. |
loreley89 | RE: Testament. | Ajouté le 29/08/2008 à 10h03 |
là, sacrebleu! parsembleu! qu'on me donne des mots et j'en ferai une poésie! ...bravo X, alors que les mots te viennent pour que j'aie le plaisir de les lire. Merci |
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