L'ANGE QUI DORT


Hubix-J.Felert L'ANGE QUI DORT Ajouté le 10/12/2007 à 23h13
Dans une prison sans lumière
une étoile est morte de froid
elle est redescendue,amère
sur le sol,près de moi
le vent a tourné sur lui-même
une plainte longue et tranquille
qui ressemblait à un je t'aime
seul,au milieu de la ville
sur la route jusqu'à l'océan
se sont arrêtés les silences
comme je m'ennuis pourtant
enveloppé dans mon enfance
le ciel était un noir désir
et j'avais soif de ses soupirs
la vérité eut,un instant
raison de mes assentiments
je portais un manteau de peine
sur mes épaules endolories
la nuit m'est apparue sereine
sa main sur mes yeux endormis
j'ai pu cacher mes cicatrices
dans un murmure fragile
comme une fleur belle et lisse
dans un moment utile
l'automne est ma nostalgie
la saison de ma tendresse
une proie facile pour la vie
qui n'a pas tenu ses promesses
même l'amour s'est égaré
au fond du vide des illusions
sa parole seule est un secret
qui s'est essuyée d'un pardon
je n'ai plus à craindre le pire
puisque la neige ne tombe plus
je m'habitue à mes sourires
remord qui traine dans la rue
je sortirai après la guerre
quand mes blessures seront guéries
un rêve près d'un cimetière
où les morts pourrissent d'ennui
les assuétudes sont scélérates
même pour un dernier condamné
je vais errer,mais ça me gratte
au niveau de ma sérennité
quant à la patience affligeante
elle ne pourra pas m'arrêter
je fais un grand saut sur la pente
qui me mènera à la paix.

Sur une planche de douleur
un enfant s'endort près de moi
le portrait même de la douceur
je vais pleurer,encore une fois.



loreley89 RE: L'ANGE QUI DORT Ajouté le 13/12/2007 à 19h51
Coucou Hubix, je ne suis pas habituée à ces mots de tristesse...qui plongent jusqu'au fond de l'être...et ce ne sont pas les mots de la science fiction.
Merci de les avoir écrits... cet enfant qui dort prêt de toi, il tient chaud et il tient froid

Sappho4 RE: L'ANGE QUI DORT Ajouté le 04/12/2008 à 23h47
Magnifique. Sincèrement.

Plume
© Indigene Poésie 2003-2019. Tous Droits Réservés.