Poésie de chevet
Raphaël | Poésie de chevet | Ajouté le 01/12/2007 à 18h01 |
Les trajets ternes ne sont que vieilles rumeurs Ils se voudraient glisser dans les caniveaux jaunes, Mais en somme ils se baladent, comme des vivants, Entre flaques et odeurs grises. Cette ambition cendreuse ou bien sans gloire, S’oublie aux brumeuses nouvelles du matin, Sans réelle conviction sinon ce cycle, Ce tourbillon de finitude qui ne cesse d’ assaillir. Car les rues se ressemblent et s’oublient, Comme autant de carrefours nauséeux, A l’étroit chevet de la mort. Elle est, en soit, riante, un tableau de Böcklin ; Blême en élégie de Poe, Immatérielle. |
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