La rafle

lolo	La rafle	Ajouté le 12/10/2011 à 13h12
Ils n'avaient rien vu venir, rien demandé Un petit matin, arrachés à leurs foyers Ils n'ont pas compris pourquoi Ont obéi avec effroi Enfants, femmes, hommes, vieillards, Ils sont sortis dans le brouillard Se demandant où ils allaient Pensant à un cauchemar éveillé Le pire allait venir Ne pensant pas à fuir Ils ont été enfermés Dans un hangar surchauffé Pas d'eau ni de nourriture Pataugeant dans les ordures Pleurant et implorant Qu'on laisse sortir les enfants Enfermés dans des camions Emmenés en camp de concentration Exterminés comme du bétail Ils n'avaient pourtant fait aucun mal Certains s'en sont sortis Mais ne s'en sont jamais remis Ils pleurent toujours leurs proches Assassinés par les Boches La barbarie humaine n'a pas de limites Elle tue, torture et décapite Sans aucun état d'âme Elle laisse autour d'elle terreur et flammes

lolo	RE: La rafle	Ajouté le 13/10/2011 à 10h42
J'ai écrit ce poème après avoir lu le livre de Claude Lévy sur la rafle du Vel d'hiv' qui m'a bouleversée. La barbarie humaine me choque très souvent. Même les animaux sont moins cruels. Amicalement

Grand Jacques	RE: La rafle	Ajouté le 13/10/2011 à 22h28
Bonsoir Laurence Avec ton poème tu ravives une douleur, celle de l’humanité, mais c’est une douleur qu’il faut transmettre aux générations pour que jamais elles n’oublient. C’est-ce que tu fais avec ton poignant poème, ce pamphlet contre le nazisme. L’enfer sur terre c’est ce qu’on vécu ces femmes, ces hommes, ces enfants qui sont morts après d’atroces souffrances, morts sans sépulture, morts que personne ne pleure car personne ne leur a survécu, des familles entières ont été décimées. Tout ce qui est écrit dans les livres appartient au passé, mais c’est le présent au quotidien pour ceux qui en sont revenus car leur cœur ne cesse de saigner. Tous ces êtres qui supportaient plus facilement leur propre souffrance que la souffrance des autres, ont appris la valeur de la fraternité. Merci d’avoir écrit ce poème en espérant qu’une fleur d’Amour pousse un jour sur ces cendres…Tu viens peut-être de la semer En espérant de toi un poème d’espoir et de lumière, nous avons tous besoin…toi la première Amicalement Jacques

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