le dernier jour de nos enfances


L.C le dernier jour de nos enfances Ajouté le 10/10/2011 à 19h25
devant son grand tableau noir il parle de la vie,
son regard se perd sur moi qui regarde la fenetre,
il me demande de lui repeter ce qu il a juste dit,
et dans un cri je fais voler cette verité d etre...

"vous parliez d une vie qui n est pas la mienne,
de guerre qui ne seront jamais celle qu on veut,
vous nous parliez d'un monde qui n ai pas mieux,
Un putain de monde ou j effectue ma peine...

son regard c est fixé dans le silence d une raison,
plus rien a part un défi a relever entre nous,
et puis j ai crié avec ce coeur devenu fou,
avec cette raison que les autres taisent par pression.

"escusez moi, mais elle est ou cette foutu liberté,
quand va t on comprendre la douleur de la haine,
j'ecoute des histoires qui me devore de peines,
alors qu on pourrait tous agir pour ne pas recommencer.

j ecoute votre parole et vos epoques etj allume ma télé,
le sang des innocents s'ecoule jusque sur ma fenetre,
j'ai 15 ans et je me demande comment je vais crever,
sous quel racisme je vais me lever pour apparaitre...

vous voulez que je vous repete un cour sans sens,
une hymne à un passé qu on dit terminé pour toujours,
alors pourquoi je pleure la gorge pleine d 'amour...
pourquoi il n'y a jamais la paix et son silence..

dites moi, vous qui connaissez toute les verités,
vous qui m apprenez a dessiner le monde du futur,
pourquoi ne pourrais je pas simplement etre nature,
me lever et cracher sur notre humanité désenchanté..

Pourquoi juif et palestinien meurent pour de la terre?
Pourquoi je vois tant d hommes tomber pour de faux dieu?
pourquoi on detruit un autre pour unlieu de naissance ?
pourquoi on differencie nos coeurs par notre peau?
Pourquoi personne ne se leve pour faire taire ses maux?
Pourquoi personne ne casse le cri de ce silence?
Pourquoi les riches n arretent ils pas la misere?
Pourquoi j'ai peur ,je saigne,pourquoi je veux?"

devant son tableau noir il ma regarder sans savoir,
les reponses d'un jour effacer pour toujours,
et sur nos visages d'anges sans memoire,
ils coulent des larmes depuis ce jour...


Plume
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