LA SOLIDITE DU CON VENU
Hubix-J.Felert | LA SOLIDITE DU CON VENU | Ajouté le 17/11/2007 à 15h46 |
Les marcheurs machent leurs a-prioris sur des sentiers sans interdits ils grattent le ciel écorché vif par la purullence de la déraison les solides évantails de commun siège s'écaillent d'amendes au goût distant la lumière ôcre passe sous le silence entre les cuisses du dernier paradis les parfums des immaculées perfidies volent en éclats,larges résolutions écrasant l'âme du piteux sacristain petite miette d'un con nu fournisseur coulent ces liaisons annonçant l'indicible sillon ensanglanté de vibrant sortilège et d'une claque engourdie par l'attente se plie la mort aux genoux parallèles dans la glaise des yeux d'un autre monde glissent des scorpions aux corps de verre leurs regards réverbèrent des démons assoiffés noire fumées d'impossibles mensonges une musique grasse fait pâlir les murs gris d'une prison où dort le remord abattu des pas misérables raclent le sol huileux où des glaires sèchent d'une sentence oubliée les cliquetis des chaines d'un lointain génocide chantent les pleurs d'une humanité morbide le soleil crache ses brulantes désillusions sur la terre où les cadavres rêvent d'amour les enfants de la honte trainent leurs sourires près des monts abrupts,au flanc de la détresse suivent des nains aux colliers d'amertume gravant sur le sol leurs vains désagréments les corps de troubles appels flottent dans l'air le suroi les balaie de ses bras surhumains à l'horizon d'impensables affres libertaires geignent des pans de chair,aux lourds secrets dans les treillis les morpions se tripotent rudes plaignants d'autodafés malencontreux écrasant la rose à peine éclose d'un printemps dans une boue profonde où se noie la connerie. |
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