Le temps des assassins.
Seb. | Le temps des assassins. | Ajouté le 27/10/2007 à 23h01 |
A la malediction, A la poésie! A l'illusion, A mes amis! A ces revenants, Aux mourrants!! A l'inaccessible, A l'indicible! Ô nuées ombrageuses, Macabre nuit d’automne! Sombres hères! Les assassins clandestins, Dans des chutes sans fin, Jouent leurs ultimes atouts, Pour garder le pied à terre. Ô vengeur les os tonnent, Car saignent les plis du cœur! Et errent sans terre, l’âme railleuse! Ô fiévreux! ils boiront, L’amer fielleux, Leur soif étancherons, Et soignerons leurs bleus! Ensemenceront la veine, D’âpres fumées bleues, Pour affamer les pores, Brûlants et envieux! Ces naufragés simulent, Âcre jouissance délicieuse! Ô caresses outrageuses, Derrière ces portes d‘ivoires. Ô masse, âcre! Vaine! Nulle! Ô fiacre de nacre, puisses tu, Les mener ailleurs, Sous des auspices meilleurs! O dieux, Nosferatu! Cocher d’ivoire, Qui mène nos galères, A y voire clair, On s’aveugle et on meurt, Dans les arcannes éthérées De cet espoir mystérieux! Tour noyés sous la mer, Vestige à l’abandon, Affable vision! Ô corps mort en hurlant! Quelle sinistre oraison, Dans les affres du temps, Ils posent en décomposition Sous des flash de plomb! Leurs musique pleure, De lugubre échos, De longs silences, Des soupirs meurtriers, Ô des noires absences! Les doigts en mode solo, Flattent l’accordeur! Ils descendent en rappel Le long de ces corps d’albâtre, Ils ensevelissent à la pelle, Les sorcières, folâtres! Et je me brûle aux lueurs du jour, Les yeux rougis par l’amour, De la mer j'aime l’immensité, De l’infini je maudis l’éternité! Le temps des assassins, Ô fleurs nocives! Ô poisons acides, Ô fumées lascives, Ce sont brouillé le cristallin, Feutrant leurs mots de vert, Pour faire pleurer l’aride, D’outre tombe, de jadis et de naguère! Ils seront toujours demain, Plus vivant encore qu’hier!!!! Amen! |
Ces poèmes attendent vos commentaires
© Indigene Poésie 2003-2019. Tous Droits Réservés.