La Bête Blanche (poeme a la hubix lol )


fantomas La Bête Blanche (poeme a la hubix lol ) Ajouté le 03/07/2007 à 12h43
Il était une fois, dans le bois au dessus de la falaise, une bête toute blanche, personne ne sait son nom ! L’été, lorsque le soir arrive, nous nous mettons sur le banc devant la maison ; dés que la nuit tombe, les buissons frémissent, les feuilles ondulent, nous devinons sa présence à travers les arbres. Elle déambule, légère, gracieuse, les roseaux se penchent pour la caresser, les arbres et les animaux éblouis par sa fourrure blanche, lui disent bonjour en passant, même le chêne avec sa voix éraillée la salut.
- J’ai gardé quelques gland pour toi sur mes branches en veux-tu ?
Certains soir, elle s’arrête dans la clairière et se met à chanter, les habitants de la forêt forment les chœur, les arbres entremêlent leurs branches, créant une voûte de verdure comme le cœur d’une église, la voix de la bête et si pure, que le vent s’arrête de souffler, même le peuplier retient le bruissement de ses feuilles, la mélodie monte comme un chant sacré, la nuit devient limpide, les étoiles scintillent au firmament, la lune ce jour là, devient immense. Elle éclaire de son merveilleux sourire la scène, tout le monde écoute ces chants mélodieux religieusement ; sauf les loups, le silence les gêne. Ils ne peuvent plus faire un pas, qu’immédiatement, ils sont repérés, le roi des loups convoque la meute et dit.
- Cette bête nous importune, nous allons montrer la puissance de notre chœur, nous aussi nous savons chanter ! Elle chante lorsque la lune est grosse et lumineuse. Nous allons prouver que nous avons une belle chorale ! Rendez-vous à la prochaine lune. Propose-t-il…
Lorsque cette soirée arrive ! Toute la meute est au rendez-vous, le chef des loups place ses chanteurs, les soprani d’un coté, les basses de l’autre, les ténors au milieu. Il attend que la bête commence à chanter, dés la première note il lance les hurlements de la meute en donnant le signal, hou… hou… Mais la mélodie de la bête est si gracieuse qu’une partie de la meute l’écoute béatement, les soprani prennent la note à contre temps, les ténors oublient la mesure, bref, c’est une vrai cacophonie. Le maestro interromps prestement le concert, pour éviter d’être grotesque
-Cette bête nous ridiculise. Demain nous irons la chasser ! Vocifère le roi des loups. Avec quelques uns de nos membres nous la poursuivrons ! Les autres iront se cacher à l’entrée de chaque sentier afin de lui couper toute retraite ! Lorsque nous l’aurons attrapée, dans un grand festin nous la mangerons, ainsi elle ne nous fera plus ombrage décrète-t-il.
Ainsi fut dit ainsi fut fait. Le lendemain tous les membres de la meute prirent position et la chasse fut lancée…
Alors qu’il était en train de construire son nid à la fourche d’un arbuste, le merle moqueur aperçoit les loups pénétrant dans son domaine, loin de leur territoire habituel. Il s’étonne…
-Vous êtes donc perdus ? Leur lance-t-il du haut de la branche
- Laisse-nous chasser tranquille ! répondit un loup
- Vous chassez qui donc si loin de vos terres ? demande le merle ironiquement
- La bête blanche ! Rétorque naïvement la meute.
Le merle moqueur admirateur de la bête (il a même sifflé plusieurs fois avec elle) prend peur. Vite il s’envole colporter la nouvelle dans la forêt. Il rencontre le Geai des chênes, il est entrain de lisser son beau plumage beige rosé, ses ailes noire et blanche rayées de bleu, déployées. Attention, attention, siffle le merle, les loups veulent faire du mal à la bête ! L e Geai tend sa gorge toute blanche et pousse son cri d’alarme violent ; le merle continu à parcourir le bois.
Tous les animaux de la forêt avertie répètent en écho. Attention, attention, les loups arrivent sauve-toi la bête !
La bête paissait dans la clairière les vesces des haies, les violettes sauvages, les violettes odorantes, la sauge des prés, lorsque lui arrive la nouvelle. Sure de sa vitesse, du soutien et des renseignements de ses amis, elle ne s’affole pas. En trottinant elle part se réfugier dans la forêt. Lorsqu’elle emprunte le premier sentier, le chardonneret du coin, un peu échevelé dans son costume brun avec son plastron blanc, sa tête multicolore rouge,noire et jaune vif, du bout de ses ailes noire lui signale le loup, il se cache dans les buissons là. Il t’attend ; au sentier suivant c’est la chouette dans son habit gris brun taché d’ocre qui l’averti, ensuite se manifeste, l’épervier donc le gris ardoise de son plumage se fond sur le tronc du chêne, tant est si bien que la bête fini par être coincée au bord de la falaise.
- Je suis perdu constate-t-elle désespérée, adieu mes amis !
Le merle moqueur, malgré son habit noir ne peu se résoudre à voir finir son amie comme, un vulgaire repas.
- Venez tous les oiseaux de la forêt, venez vite, nous allons l’aider à s’échapper cri à tue tête le merle.
Tout ce qui sait voler arrive à la rescousse à tire d’aile. Après un petit conciliabule, ils chantent tous en chœur
- Jette-toi dans le vide, nous allons te soutenir et nous te poserons un peu plus loin à l’abri des loups
La bête hésite un moment, mais elle sent la meute se rapprocher dangereusement… elle ferme les yeux et s’élance du haut de la falaise dans le vide. Chacun des volatiles lui attrapent qui un poil, qui une oreille, qui la queue et voila la bête suspendue dans les airs…
La bête sent le sol se dérober, elle attend maintenant la chute…ne voyant rien arriver, elle ouvre enfin les yeux.
- Je vole, je vole ! s’écrit-elle joyeusement.
Le chef des loups furieux tempête
- Elle nous échappe, elle nous échappe !
Tous les oiseaux se réjouissent de la bonne blague qu’ils sont en train de faire à la meute, ils en rient, ils en rient tellement qu’ils en perdent le souffle, plier en deux ils n’arrivent plus à tenir la bête, elle fini par leur échapper et plonger dans la mer qui n’est pas loin… Elle disparaît dans les profondeurs de l’océan et rejoint les sirènes. Les oiseaux ne rient plus ils pleurent, désespérés, ils ne chanterons plus en chœur, plein de chagrin chacun part de son côté, les oiseaux de nuit vers la lune, les oiseaux de jour vers le soleil. Celle qui les rassemblait n’est plus là, la bête sans nom a disparue et avec elle la fraternité, oubliant leur amitié ils se querellerons et même pour certains se chasserons.
Lorsque dans l’océan la tempête fait rage que tout le monde s’enferme ; la bête sait qu’elle ne risque plus rien, les eaux déchaînées la protégent, elle remonte à la surface, elle surfe sur le sommet des vagues ; on peu voir son beau pelage blanc brillé sur la crête des vagues ; les oiseaux de la forêt enfouis dans leurs nids entendent parfois sa voix, ils se taisent, se remémorant leurs chants signe de gaîté et d’insouciance du temps ou ils étaient tous réunis,. Maintenant ils ont peur, la bête rugie, les hommes lui donnent un nom. Les marins lorsqu’ils ont affronter la tempête disent l’avoir aperçu ils en parlent avec effroi et l’appellent l’écume de la colère

(et hubix dit moi t'en pense quoi ??? moi je trouve que ton style d'ecriture y'es pas fait pour moi mais maintenant que j'ai essayer d'ecrire comme toi je comprend ton imagination extraordinaire et je t'encourage a continuer)


loreley89 RE: La Bête Blanche (poeme a la hubix lol ) Ajouté le 03/07/2007 à 14h59
superbe ton texte fantomas ton imagination est immense, bravo j'ai lu ton écrit d'un bout à l'autre sans m'arrêter....bravo , parole d'une fidèle des mots

fantomas RE: La Bête Blanche (poeme a la hubix lol ) Ajouté le 03/07/2007 à 16h00
merci lorely,sa fait beaucoup de temps que j'ecris des petite histoire est puis d'ecrire un petit conte,genre un livre m'est venue de seb avec son livre qui va ecrire et que j'ai atte de lire...

Hubix-J.Felert RE: La Bête Blanche (poeme a la hubix lol ) Ajouté le 03/07/2007 à 18h28
Fantomas,je vais te répondre avec franchise que comme Lorelei j'ai ton texte de bout en bout et cela m'a plu,sincère,tu sais il y a tant de personnes qui aimeraient,en posant leurs écrits,que l'on aime ce qu'ils font,que l'on leur disent également dans un comment,qu'ils s'imaginent des trucs zarbis sur le fait ou qu'on aime leur style;on est tous différents;la poésie elle-même et l'imagination humaine est d'un telle infinie richesse que chacun peut y trouver son plaisir et ressentir devant des poèmes de styles totalement différents un tel bonheur que l'on devrait laisser la liberté à chacun d'aller vers la poésie qui le touche;j'apprécie la tienne;tu ne comprend pas la mienne,c'est ton droit;je continuerai à lire tes poèmes et ceux des autres et à en écrire aussi;en plus je n'écris pas autant que tu pourrai le croire;j'ai un travail et d'autres passions qui m'accaparent;mais je prends ton comment entre parenthèses comme un compliment,ou me trompè-je?non?en tout cas je te dis à plus.AMICALEMMENT VÔTRE....Hubix.

Lysée-Hodinia RE: La Bête Blanche (poeme a la hubix lol ) Ajouté le 03/07/2007 à 22h26
Bonsoir, Fantomas !

Tu t'es lancé dans le conte, dans l'imaginaire et l'on peut y lire de nombreux messages également..; pas mal!
On suit avec haleine, on boit les mots jusqu'au bout!
Au plaisir!!

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