Juste croire


Mozart0919 Juste croire Ajouté le 27/06/2007 à 17h27
Assis sur un banc, je contemple le paysage
L'air heureux, tout redevient normal, banal
Des heures solitaires mais pas aux goùts amers
Assoifé d'air pure, de nouveaux gens
Multiplier les aventures, même pour un court instant

Tient, une demoiselle qui s'asseoit sur le banc
Je n'y prends pas garde, voilà qu'elle s'approche
Me demand'ra-t-elle un renseignement, une cigarette?
Elle entâme la discution comme si de rien n'était
Comme si on se connaissait depuis très longtemps
Des heures passent, elle me semble bien proche.

Tout fini par une récompense pour l'attente de ces années
Rien n'a été défini dans mon existence même dans le passé
JUSTE CROIRE à ces moments devenus une réalité
Nul ne peut prévoir aux espérances tant espérées.

Un instant, ou deux, lui ai-je dit simplement
Elle savait bien ce qu'elle faisait sur ce banc
Nous partions pour une terrasse, s'installer
Le serveur passe, demande notre choix: "- Deux cafés"
Des mélanges de rires, d'éclats de joie paraissaient
Après qu'un long silence eut été comblé par la musique du bar allumée

Elle n'avait rien d'extraordinaire et pourtant
Rien n'était aussi clair, elle dévoilait ses sentiments
Des sentiments qu'elle aimait exposer sans sous-entendu
"Que fais-tu ce soir?", "J'ai du temps libre".
Qu'est-ce qu'elle voulait dire par là. Suis-je séduit?
"Rien de spécial" lui ai-je simplement répondu.

que penses-tu si on allait au ciném?
"D'accord, je te prends vers 21 heures, chez toi."
En faite, où habitait-elle? "-Je ne savais pas"
"Voilà mon adresse, je t'entendrais, soit pas en r'tard"
Des propositions, des avances et tout recommence
Comme avant, au temps des amours et du bon temps

Assis sur le banc, je contemple ce paysage
J'avais l'air heureux, elle est venue quand je n'y attendais pas
Des heures solitaires mais aux goùts amers
Assoifé d'air pure, une fille venait parfumer l'oxygène
Voilà une demoiselle qui s'approchait tout doucement
Quand je n'y attendais plus juste à cet instant.

Auteur: Moise guadalupe
Texte écrit le samedi 18 avril 1998


Plume
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