VUES TRANSES PARENTES
Hubix-J.Felert
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VUES TRANSES PARENTES | Ajouté le 27/06/2007 à 23h56 |
| Je vois des trainées de poudre blanche à des kilomètres du soleil ému qui ruissellent des gouttières du ciel en perles éparses/des yeux observent/je vois ma main élastique disparaître dans l'envers de mes cheveux rues comme un poulpe malade d'hier qui s'évanouit soudain/des regards luisent/je vois un oiseau géant raconter à un enfant d'étoiles fragmentées son histoire/l'invention volatile qui se souvient encore/des pupilles se dilatent/je vois le do des musiciens fantômes se séparer de la voute céleste envahie de lumière/des étincelles une météorite imaginative/des cils battent/je vois un lac de femmes orphelines où plonge une étrange larme du haut d'un réverbère d'ébène le scie s'enfonce de l'intérieur/des voix disent:"observons l'ouragan du miroir nocturne d'où se multiplient l'or le silence l'innocence versons du sommet des années libertaires l'itinéraire utile la rencontrre récréative polissons l'âme délétère des inscrits dès l'aorore au coeur de floraison grâcieuse de l'océan sans certificats à dunes de lune" je vois des paons lancer à l'horizon le bleu de leurs rêves boulimiques au son artificiel d'un cor crépusculaire rien n'a vraiment d'importance en somme je vois le journal des nuages de Pâques déchirer le sommeil du déserteur lointain si près de l'arbre de la reconnaissance à contresens de la voie hiérarchisée/vue/je vois s'éloigner les ventres ronds les lignes de victoires en dedans en accords les sourires tuméfiés/sagittaire brillament les interdictions de créer/sans nourir/rire/je vois une cigarette/la grande roue pense entre les doigts les rampes et les linceuls l'accordéon sous un mouton boréal flairant le parfum d'une fille mentholée je vois la brûme des mots qui prêchent sur le sable/l'ingratitude se cultive des muscles cervicaux à l'ange rayonnant la génèse aux vierges aventures je vois descendre l'ombre passagère d'une réalité obscure/l'esprit menotté muette source/pur language acidulé réflexion de la neige à l'émoi je vois danser le trait vertigineux autour des tables mortuaires des secondes masquées/évolution l'envie de se voir s'unir/s'ouvrir ce léger frémissement attendu je vois l'aube se consumer/compter les derniers pas d'une illusion le chemin qui mène au défunt poème je le suis/cette femme m'attend transparente/son visage est amour. | ||
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Hubix-J.Felert
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RE: VUES TRANSES PARENTES | Ajouté le 27/06/2007 à 23h59 |
| Bon,je sais que je prends le risque avec ce poème que personne ne me suive ni ne comprenne quoi que ce soit à cet imbroglio surréaliste,mais j'assume totalement ce risque...au plaisir d'en composer d'autres ...bye... | ||
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Lysée-Hodinia
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RE: VUES TRANSES PARENTES | Ajouté le 28/06/2007 à 20h50 |
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Bonsoir, Hubix ! Tu penses prendre un risque ? Diou! faut dire que t'y vas fort... Surréaliste ! C'est ce que j'ai ressenti en le lisant me disant même, je vais t'avouer: Mais il a fumé sa moquette ! C'est particulier, mais vois-tu, l'originalité, le plus-que-moderne, le surprenant fait que ta plume me plaît! Pourtant, y'à moins d'un an, je n'aurais pas relevé ce style d'écriture mais il faut ouvrir sa manière de lire les autres, ça peut enrichir, apporter même si on en est pas conscient au tout départ... Je te souhaite une bonne fin de soirée, et t'assure de guetter tes prochains.... By Bye! |
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Hubix-J.Felert
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RE: VUES TRANSES PARENTES | Ajouté le 28/06/2007 à 21h11 |
| salut Lysée,je ne sais pas comment tu fais ,mais pour la moquette,c'est exactement ce que je pensais que quelqu'un allait me dire après avoir lu; en fait,la moquette je préfère la poser... | ||
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Lysée-Hodinia
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RE: VUES TRANSES PARENTES | Ajouté le 28/06/2007 à 22h42 |
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Re bonsoir ! Tu n'es point surpris, donc, tu sais te lire au-delà de tes mots.... Il faut dire que ça peut surprendre, n'est-ce pas?? N'étant pas présenté comme un poème traditionnel, avec ponctuations, rimes, vers comptés... Mais la Poésie a tous les genres, tous les styles, chaque auteur le sien et c'est ce qui en fait la beauté, la richesse, l'originalité... En l'occurence, je te lis une première fois, puis je m'y reprends plus lentement, je décortique en lisant comme si je devais hacher tes mots, et je laisse les images s'imposer... et là, j'ai l'impression d'être dans une galerie de peintures ou dessins dont on essaie de capter le coup de pinceau de l'artiste!! Et c'est pas mal!! Alors, au prochain, d'accord!! Bye ! L. |
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