FacTorX
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Illusions |
Ajouté le 12/05/2006 à 23h52 |
Que je sorte par une telle nuit de mystère,
Par ces images sombres d’espoir inutile
Que je plonge mes yeux dans ce silence amer
Cherchant le grand vide et le calme stérile
Que je souris aux ombres, sur les mures, tremblantes
Qui, comme mortes, ne bougent au souffles du vent
Que je prenne part de cette existence sanglante
De spleens, de peines, de troubles, et de tourments
Qu’à travers cette lune fade, je vois lourdes
Les jambes de la terreur qui se traîne sur terre
Plats son les échos muets de l’agonie sourde
Qui bats, au fond de mon cœur, un rythme sévère
Que par la suave sublime des étoiles lumineuses
Viennent à mon esprit des idées mesquines
Et parle à mon âme de larmes odieuses
D’histoire ancienne, de vie, et de quêtes divines
****
Me donne l’impression que je suis dans une impasse
Dans le labyrinthe de mon cœur sans sortie
Que je ne pourrai avoir un but quoi que je fasse
Et que peut-on faire sans but dans la vie ?
Je cherche là haut les cumulus d’un jour nouveau
Et je dessine des montagnes d’espoirs imaginaires
Mais le courant sadique emmène mais bateaux
Sur le seuil de brouillard, sur l’île sombre de misère
Arbres cruels, feuilles mortes, souvenirs gelés
Mémoires troubles, espoirs maudits, larmes denses
Un passé éclaboussé par des éclats cristallisés
Des cauchemars au clair de la lune, sans sens
Des idées lasses introuvables quand souffle le vent
Et qui demeure poussière qu’on jette dans la mer
Une douleur intense qui coule dans mon sang
Et qui me laisse, sur cet éther sans repères
Je suis dans mon antre craint par les passant
De mes lettres et mots je suis roi et j’erre
Là où rien ne dérange pas même les tourments
Je crée par ma solitude des jardins dans mon désert
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