Sensation de bonheur, d’émoi et de paix,
Tu étais un serpent craintif et arrogant,
J’étais ta proie faible de tous ces sentiments
Que mon cœur en vain éternellement crevait.
Crédule dans un monde pourtant diabolique,
Je cheminais à travers nombre de brouillards,
Et, consciente de ce déboussolement fuyard,
Tu caressais mon bras d’un geste séraphique.
Confusions et troubles apparaissaient vivement,
Tout en y mêlant calme et sérénité
Tel le vent s’agitant sur une dune brisée.
Une colombe avançait machinalement
Vers la vallée du savoir, de la vérité.
Tu étais un menteur, tu n’as fait que jouer. |