Si mon approche déjà conquérante,
T’offense,
M’ouvriras-tu tes portes ?
Si mon assaut final,
Te blesse,
M’offriras-tu ton sang ?
Dans ta forteresse en état de siège
Tu résistes sans effroi,
Puis vient l’attente.
Ta reddition s’offre comme un piège,
Quand tu consens à me prendre pour Roi,
Pourquoi ?
Après toutes ces nuits de veille,
Il n’est pas éteint ton feu.
Je crois !
Par ce cri volé, arraché
Quand je me perds en Toi,
Je la retrouve enfin,
Cette foi en moi !
Après toutes ces nuits sans sommeil
Après ce temps dans tes dentelles
J’ai enfin découvert mon nom
Oui, c’est Moi !
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