Comment ce peut-il Lou, à moins d’être un peu fou,
Que le manque peut être une averse, à genoux,
De milliers de cailloux sur les tambours, battant
La retraite à mille ans sur votre île aux printemps ?
Comment par la fenêtre, un peu de vous peut être,
Mon âme a su renaître en épelant vos lettres
Dans vos cers de milan, pas ceux de l’oiseau plume,
Mais ceux de vos dits vers et variés dans la brume ?
Pourquoi le manque est il un pavé dans la marre
Presqu’il était si tôt qu’il ne soit pas si rare
De manquer de poumons plus qu’il n’est de raison ?
Pourquoi me manque-t-il la presqu’île à vos pieds,
Ce fragile à vos mots qui filent du papier,
Pas du mauvais coton, juste un peu d’horizon ?
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