Christine
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pour lui |
Ajouté le 17/07/2012 à 05h07 |
Certaines balades n'ont pas de sens
ne tournent pas, ne vont pas rond,
certains yeux en pleurent encor
de ne trouver chemin dans la lumière
certains silences ne vibrent plus
seule
l'absence coupable s'inscrit dans les cieux
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Grand Jacques
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RE: pour lui |
Ajouté le 17/07/2012 à 09h43 |
Ne plus entendre un rire moqueur
Voir des nuits sans étoile
Que l’absence réserve maintenant
La détresse joue et empoigne
Pour se livrer au soir tombant
La véritable absence c’est de ne plus pouvoir mettre
De larmes à son chagrin
Puis un jour viendra un signe
Par les voies de la terre, de la mer et du ciel
Quand ce dernier grisaille ou mieux encore dessine
Les lettres d’un nom en un bruissement d’aile
Par ce signe viendra le temps de la douceur
Qui estompera celui de la douleur |
Christine
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RE: pour lui |
Ajouté le 19/07/2012 à 00h04 |
Il en est qui choisissent de partir
Avant l’heure
Il en est qui choisissent de se libérer
Du malheur
Il en est qui restent
Ce soleil était à nous
Mais il n’était plus temps
Nul ne repose jamais
Ébloui dans la lumière
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Grand Jacques
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RE: pour lui |
Ajouté le 19/07/2012 à 22h28 |
Il est des souffrances
qui n’acceptent que l’ombre
vivre dans la lumière
ravive les douleurs
Qui des deux, de celui qui reste
ou de celui qui est parti
a quitté la vie ?
marcher, encore marcher
pour ne pas vaciller dans le temps qui s’étire
et chercher à tout prix à stopper la douleur
à extirper la pierre qui pèse au fond du cœur |
Christine
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RE: pour lui |
Ajouté le 21/07/2012 à 22h13 |
une odeur subtile au réveil
une petite lueur aux yeux
bleu gris
et le poids de l’absence
et l’odeur en partance
bleu outre mer
la main se fait lourde
l’esprit en vacille
bleu à l’âme
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Grand Jacques
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RE: pour lui |
Ajouté le 22/07/2012 à 22h57 |
dans la voix, des milliers de nuances
et la mémoire colore
les pavés gris
on peut se dire aussi : vivre est autre chose
que cet oubli du temps qui passe et des ravages
de l’amour et de l’usure, ce que nous faisons
du matin à la nuit : fendre la mer, le ciel et la terre
Le cœur n’est grand que répété
Par les échos d’un autre cœur monté aux nues
Double gamme de sons mêlés et reflétés
Dont l’une monte et l’autre est descendue |
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