Berhe
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Cauchemar |
Ajouté le 25/11/2005 à 10h33 |
Il te faut rapidement courir
Au bout de la nuit, du vertige.
Tes sens, de la nuit, vont se pétrir
Pour que ton rève, ici se fige.
Ton chemin est tracé de cailloux.
Tapissé feuille par feuille.
Sous un soleil blâfard et jaloux,
La nature s'enveloppe de deuil.
Tu t'agites car ce visiteur,
De ta nuit, n'est qu'une embûche.
Tu as si peur de l'inquisiteur
Ton rève bourdonne telle une rûche.
Ce n'est que, brusquement
Ton réveil déploie ses ailes.
Tu es une heure en retard
Quand une grosse voix t'appelle.
Philippe Le Pelvé
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loreley89
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RE: Cauchemar |
Ajouté le 25/11/2005 à 13h25 |
Comme c'est joli! je finis par te connaître, bravo et merci...l'enfant est à fleur de peau :)
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