je suis une ombre sous le grand soleil,
une etoile noire au seuil du blanc matin,
j attend l aube comme un eternel chagrin,
disparissant avant que se leve tes merveilles.
je regarde la nuit prisonnier de mes enfers,
les yeux si proche de l unique paradis ,
en attendant de voir un peu de ce mystere,
se dévoiler dans les mouvements de l envie...
je voudrais juste rester un peu plus longtemps,
me bruler loin des reveries des nocturnes,
et voir enfin tes yeux plein de sentiments,
me fixer dans cette etrange réalité diurne....
mais je ne suis pour toi qu un eternel songe,
un amant dont le souffle enflamme tes nuits,
et je reste là caché comme ces autres mensonges,
le coeur enflammé d une interdite folie. |