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Grand Jacques
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Les temps changent |
Ajouté le 16/04/2012 à 00h39 |
Sur la pierre
Sur le feu
Sur la roue
Dans la charrière
Et à l’encre de lumière
Effaçons les siècles fous
Redessinons un ciel bleu
Et sur la figure de proue
Du navire du réconfort
Inscrivons de tous nos corps
Le possible démenti
De tout ce qui fut meurtri
Clamons les luttes humaines
D’espoir faites souveraines
Oui, écrire, écrire, écrire
Encore
Sur les rires
Et sur les champs
Ecrire sur la vie des gens
Sur les fleurs
Sur le décor
Sur le meilleur
Sur le pire
Qui bercent l’immensité
Et dansent en ciel été
Ecrire et ensemencer
Sous les plumes du soleil
Dans le vent
Sous l’arc-en-ciel
Le flanc
Percé par l’éclair
Et même au prix de sa chair
Mais écrire, écrire sa faim
Pour qu’enfin
Un beau matin
Une fille de passage
S’arrête sur un rivage
Au sable proche ou lointain
Ayant vaincu les orages
Qu’elle accroche à son corsage
Une fleur de renouveau
Qu’elle offre un nid aux nuages
Et son reflet sur les eaux
Qu’elle le signale aux oiseaux
En dessinant sur la plage
Le cheval ailé d’Arthur
Allongée dans le blé mur
Qu’elle réapprenne le rire
Pour qu’un soir
Dans ce décor
Dansant sur des lendemains
Elle invente l’avenir
Alors
Filant sous l’azur
S’éloignera le navire
Pour ne plus jamais partir
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motscoeur
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RE: Les temps changent |
Ajouté le 16/04/2012 à 01h46 |
Il est tard, mais jamais trop tard pour aimer...même combat est le notre en soulevant l'épée d'Arthur, épaisse lame à double tranchant inoffensive pour celle qui osera se poser au fil sensible de notre âme fragile!
Que notre cri de guerre est pacifique! Un pacifique bleu, profond et turquoise...
Touché-coulé puisse, un jour, nous clamer!
Abyssale amicale!
Motscoeur
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Christine
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RE: Les temps changent |
Ajouté le 17/04/2012 à 07h32 |
Les temps sont immuables,
le vent du large filtre nos envies
et nos désirs de survivre.
S'il suffisait de voir le vol de l'oiseau pour le suivre...
i n'y a aucun mal à avoir oublié de vivre |
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