Graves , les maux froissés,
Dans le couffin du passé,
Aux confins du pardon.
Aimer… assurément par don.
Constat, après ces années,
À l’amiable, silence malmené
Par le doute de l’enfantement,
Cet enfant je l’aime pour tant.
A cette époque des tourments,
Une lettre, surprise, étonnement,
Claire missive, des tournements,
Révélation d’un prince charmant.
A l’instant m’aime, le choix
Fut fait, sans que tu saches,
De l’aimer à l’ombre d’un crash,
Sur ma bouche, posé, le doigt.
Chut… par fol amour de toi,
Pour ne pas sonner le glas
De notre amour en perdition,
Sur la pente de l’abnégation.
Fruit d’Un amour, l’accueillir,
En fermant les yeux du souvenir,
Regrettant d’avoir su te protéger
De courir dans les bras étrangers.
Joli petit canard, sûrement pas
Vilain, voilà dix printemps déjà.
Un test ADN ne changerait pas
L’enfant de nous, tout contre moi.
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