Grand Jacques
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Le rêve ou la folie |
Ajouté le 09/12/2010 à 23h52 |
Courir aux sources de l'imaginaire,
Tenir le silence auc creux de ses mains,
Tenir debout sous un soleil de feu
Pour voir son ombre tourner à ses pieds
Hurler dans le vent des cris inconnus
Inventer sur le champ d'autres luxures
Déchirer le ciel de nos becs d'oiseaux
Gueuler sous la lune des chants fantastiques
Voir des prairies aux couleurs inédites
Y voir se poser des corbeaux enneigés
Dessiner du doigt des chevaux nuages
Frôler la montagne pour la faire vibrer
Mettre le soleil à notre poignet
A la nuit y mettre les étoiles
Et barrer comme d'immenses voiliers
Dans le labyrinthe de la Voie Lactée
Faire de chaque instant une grande marée
Ecouter les pulsations de la mer
Entendre le flux et le reflux du coeur
Avouer le va et vient de nos sexes
Faire de la magie une science bonne
A minuit s'en aller chanter avec les loups
Et puis s'enchanter avec les hiboux
Sous de grands arbres millénaires
Se sentir la sève de l'arbre debout
Suspendre à ses branches les loques du passé
Cicatriser son coeur aux herbes douces
Pour ne plus jamais être aujourd'hui
Se sourire se prendre par les hanches,
Se conduire jusqu'au bout de l'impossible
Puis attendre patiemment à l'heure des crapauds
Que vienne nous saisir la petite mort
Et puis se souhaiteret à vous et à moi
l'éternité plus un jour
.....plus l'amour |
Lysée-Ho !
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RE: Le rêve ou la folie |
Ajouté le 10/12/2010 à 13h01 |
Bonjour Jacques !
Qu'il est intéressant ton cheminement .. rêve, folie, qu'importe !
On te suit dans ton parcours, on imagine.. pourquoi pas ?
Il y a des images colorées, étonnantes, un brin fantasque ..
Ton écriture variée me plait.. on danse , on chante aussi, on rêve, on va, on devient, on chuchote, bref.. Talent à lire et à relire sans modération ! Avec toutes les folies possible .. !
Au plaisir ,L. |
motscoeur
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RE: Le rêve ou la folie |
Ajouté le 11/12/2010 à 23h10 |
Salut Grand Jacques. Merci pour la spontanéité de ce cri. Il est mien aussi , merci. De dire ce que je ne sais écri-re, merci. Bouleversé, je ne peux que me taire, merci.
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