Mes amis insulaires d’Indigène,
Compagnons de route halogènes,
Me voila de retour sans fumigènes,
Ma sacoche de poèmes pleine.
Un exil surpris de déprime,
M’a pris en otage loin de vos rimes,
Dans le chalet proche des cimes,
En motscoeur, que la nonchalance décime.
Un village de Haute Loire,
Familier chaleureux de mes déboires,
M’a retenu jalousement de boire
A la source claire de vos ciboires.
Déconnecté de toute modernité,
Buvant le lait crémeux dépasteurisé
Des graves gens en sincère simplicité,
J’ai plu mes angoisses exorcisées.
Heureusement fier de rejoindre notre tribu,
Les mots rassurés par vos attributs,
S’offrent sans l’ombre d’un rebut,
En consonnes voyellisantes d’un rébus.
En candidat libre, je vous remercie
D’être en lecture à votre merci,
Légèrement libéré de quelques soucis,
Dans le bain mousseux de vos écrits.
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Passion