Bilpo
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Sous l'arbre |
Ajouté le 25/01/2012 à 10h36 |
Il faudra dépasser le silence et le cri
Pour gagner la forêt et s’allonger sous l’arbre
Se mêler au terreau et tenter de revivre
Espérant le printemps et les racines vives
La voix n’était que râle attirée par le gouffre
Que pressentait le pas au détour du chemin
Les murs blancs ont cédé sous la pression des poings
La musique est restée accrochée aux tentures
Au creux de la rivière le gel atteint le cœur
Les poissons étouffés rejettent leurs écailles
Reflétant les éclats de la lune transie
Le regard s’est perdu dans les couloirs obscurs
Et le train du tunnel jamais ne sortira
On aimait ces voyages sur la portée du vent
Quand les chants se mêlaient pour ne devenir qu’un
Reste le violoncelle fermé dans son étui
L’harmonica s’est tu le souffle a disparu
Combien d’heures à attendre assis à la fenêtre
Que le brouillard se lève et découvre le givre
Que le soleil timide reprenne son élan
Et qu’à nouveau les mots endimanchent les têtes
Alors pressé de rire l’âtre refleurira
De ces flammes bleues pour se croire l’océan
Où l’on pourra plonger sans crainte du néant |
Flonette
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RE: Sous l'arbre |
Ajouté le 12/06/2012 à 13h08 |
J'ai effectué le grand plongeon, je n'ai plus peur du néant et d'autres suivront le mouvement.
La VIE reprend...
MERCI |
Grand Jacques
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RE: Sous l'arbre |
Ajouté le 12/06/2012 à 14h49 |
C’est le long voyage de la vie que tu métaphorises avec tant de talent. La vie n’est qu’un chaos constituée de forces vives et de drames. La vie un lieu de rencontres et de pensées, mais ce qui fait défaut à la vie quotidienne dans son aveuglement, n’est pas l’existence d’un "moi" mais tout l’écrasement par ce "moi" de la possibilité de m’interroger sur la vérité de l’être |
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