Souffle dans mes yeux
à travers des adieux
au siècle d'hier
en pleine lumière
d'un reste de voix
de l'enfant d'autrefois
avec parcimonie
même aujourd'hui,
je l'entends appeler
à gorge déployée
du fond des âges
comme un message
pour endormir
sans déplaisir
toute souffrance
des êtres en errance.
Souffle encore,
je te respire,
j'emplis mon corps,
de ton désir. |