Le regard fauve de mes doigts
se rapproche,
autour du môa de mes désirs
j'accroche,
en cet état second qui me
répand en vers,
me noue aux yeux fumeux
des révolvers,
le vent poétique sans leurre
ni dissonnance,
sorti d'un livre d'or d'où
je m'élance,
avant d'appartenir au magma
nervalien,
être aspiré d'entre les mots
soudain,
le rire des nébuleuses femmes
filandreuses,
transperce mes ouïes aux
aurores brumeuses,
dans mes légères mains de plage
étendue,
et des yeux de braise à
perte de vue,
succombant au charme latent
et suranné,
quand je m'espace près
des I.E. étoilés,
observant la "finis terrae" méta
physique,
comme un tremblement de lèvres
sporadique,
le long des rus,des îles,
des éclaircieux,
qui constituent l'intérieur
de mil'yeux,
dans le miroir du futur
chemin dense,
où je me dissiperai au
gré du silence...
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