L’écriture est un fleuve qui jamais ne se tarit
Il joue avec nos sentiments,
Tel le coryphée, d’un instrument.
Il batifole et caracole, bondit, s’enfuit.
Des heures durant se fait montrer absent,
Mais s’enquit d’une trame enfouit,
Et l’éclaire en un coup de génie.
Il arrime les mots en une sarabande infinie.
Et pour nous s'expose,
Sur une scène opaque, quel virtuose.
L'encre chassant la transparence,
Les mots faisant leur révérence.
S’encourt alors sur un destrier, son fatal rival,
Qui par une impétueuse fourberie
Fait taire le récit,
Par un majestueux point final.
Le 02 02 08
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Passion