joey
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tant que les heures passent |
Ajouté le 12/08/2008 à 10h36 |
il se passe des heures ici
sans que rien ne troue l'ennui
comme le temps qui coule essaie
de nous assassiner
à genoux sous la lune
où quand le soleil enclume
comment se retendent les nerfs
des révolutionnaires
et comme les illusions croûlent
je pouvais pleurer tout mon soûl
attendons seulement le soir
personne ne peut nous voir
glisse lentement sans réflèchir
mais ne me demande pas comment
O ton âme est lasse
elle a dû trop revoir hélas
les même choses et les même gens
et toujours comme avant
est-ce que quelque part en France
en attendant l'échéance
certains n'éprouvent ni fierté
ni honte à être nés
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