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loreley89
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ENFER OU PARADIS |
Ajouté le 28/09/2007 à 10h22 |
Qui a dit : "-dans une heure, ils seront arrivés"?
Car, brusquement, je m'y suis retrouvée
Dans ce grand bâteau luxueux
Qui transportait un millier d'heureux
Et qui allait bientôt accorster
La mer calme pétillait d'émeraude et d'indigo
Et l'écume se parait d'une dentelle diamantée
Le soleil faisait jaillir cette lumière, c'était très beau
J'étais fascinée et ne me lassais de contempler
Puis, mes yeux furent attirés par une masse de rochers
qui émergeait au loin et dont les teintes grisâtres et ocrassées
Me suggéraient que cette terre était abandonnée
Tout-à-coup, venues de nulle part
Une nuée d'embarcations légères
aux couleurs vives, sautant de vagues en vagues
Telles des mongolfières sur la mer
Et les rires, les chants et les cris joyeux des passagers
qui semblaient m'appeler à les rejoindre
Puis, ces jolis navires bariolés se sont éloignés
Et les voix se sont éteintes dans le lointain
Et soudain...comme au Théatre, un autre Décor
Seule, tenant un enfant par la main..
J'avançais sur la mer couverte de cristaux glacés
Je voyais l'enfant s'enfoncer dans la masse blanche
Et mouvante de cette mer si attirante
L'angoisse s'emparait de moi
J'avais peur et j'avais froid
Partis les rires et les cris de joie
Je me suis retournée pour essayer de me repérer
Et ma dernière vision a été la côte proche noyée dans le brouillard
Un chemin qui s'enfonce dans la brume épaisse..au hasard
Et le vague contour de maisons qui le bordaient
Etait-il là mon salut?
Ou encore l'inconnu?
Et là, a pris fin mon rêve
J'ai repensé à tout cela
Je me suis dit
ENFER ET PARADIS
Les avais-je cotoyés?
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loreley89
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RE: ENFER OU PARADIS |
Ajouté le 28/09/2007 à 10h29 |
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ps à mon écrit : en fait , c'était peut-être la mort que j'ai cotoyée..mais je m'en suis bien sortie, puisque j'ai pu écrire ceci...ouf! |
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Sappho4
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RE: ENFER OU PARADIS |
Ajouté le 04/11/2008 à 14h08 |
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De ce rêve étrange tu nous communiques la vision et la sensation. Ainsi il me semble l'avoir fait, moi aussi, de m'être déplacée sur ces vagues, et dans mon esprit la confusion règne. Rien de désagréable - au contraire. |
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